Quand je serais grand, je serais Vincent Price.
Burton nous livre ici une de ses création les plus personnelles. Vincent, c'est un peu lui, regardant des films expressionnistes et s'évadant dans les films de Vincent Price. C'est un peu nous aussi, essayant de nous inventer des histoires seuls dans notre chambre, car tout le monde dort à côté.
Tout y est sublime et subtil. L'animation est vivante grâce au stop motion, technique phare du réalisateur, et permet de mettre en relief toutes les excentricités imaginées par le petit Vincent. La voix de Vincent Price conte minutieusement les vers de Burton.
Après le visionnage, la musique tourne dans la tête, quand notre esprit tente encore de comprendre cette fin mystérieuse.
Je finirai en citant l'auteur : "Who's to say whether he's really dead or beautiful in his own little dream world? "