Vous êtes si belle que le bras m'en tombe !

Un nouveau Bond en 1973. Plus détendu, plus gentleman aussi mais toujours amateur de jolies femmes... Miss Caruso, Rosie Carver et une Solitaire.
Vivre et laisser mourir/Requins et services secrets est d'abord un roman d'espionnage de l'écrivain britannique Ian Fleming, publié en 1954. C'est le deuxième volume ayant pour héros James Bond après le roman de 1953, Casino Royale. Le roman a été adapté au cinéma en 1973 sous le titre de Vivre et laisser mourir, ce huitième opus de la célèbre saga produite par Harry Saltzman et Albert R. Broccoli (par l'intermédiaire de leur société EON Productions), un premier film de James Bond avec Sir Roger Moore (L'Équipée du Cannonball, Le Grand Tournoi), qui gagne en légèreté sans tomber dans la parodie. Réalisé par le vétéran Guy Halmilton (La Bataille d'Angleterre, Remo sans arme et dangereux) qui signa quatre chapitres de la franchise James Bond, en commençant par Goldfinger, sorti en 1964, et qui est considéré comme l'un des épisodes les plus réussis de la série. Les trois autres sont Les diamants sont éternels en 1971, dernier Bond interprété par Sean Connery avant qu'il ne reprenne le rôle en 1983, dans le non-officiel Jamais plus jamais, Vivre et laisser mourir en 1973 et enfin L'Homme au pistolet d'or en 1974 également avec Moore.
Dans les seconds rôles, Yaphet Kotto (Brubaker, Running Man) complète le casting avec la ravissante médium Solitaire, Jane Seymour (Quelque part dans le temps, Cinquante nuances de black), Clifton James (Luke la main froide, Superman 2), Julius Harris (Super Fly, King Kong), Geoffrey Holder (Le Pirate des Caraïbes, Boomerang), David Hedison (Torpilles sous l'Atlantique, Les Loups de haute mer) et Gloria Hendry (Black Caesar, Freaky Deaky).


Lui, c'est le vieux Albert, c'est un caïman, vous savez, un jour je fessai pas attention, il m'a arraché le bras !


Bien joué Albert !


James Bond est envoyé à New York afin d'enquêter sur la disparition de trois agents de l'Intelligence Service. A peine arrivé, il est violemment agressé. Homme de réflexe et de devoir, il poursuit son assaillant jusque dans les rues de Harlem. Fait prisonnier quelque temps plus tard, Bond rencontre alors la pure Solitaire, une jeune fille douée de pouvoirs divinatoires, et son féroce adversaire, Kananga, qui ourdit une sombre machination. L'agent 007 parvient à s'échapper. La suite de sa mission le conduit à Santa Monica. Une madame Bond de circonstance lui tient agréablement compagnie. Mais la belle joue un double jeu qui lui est rapidement fatal...


Mon nom est…


Les noms, c'est pour les pierres tombales, mon pote !


Sean Connery quitte le costume du célèbre espion britannique avec Les diamants sont éternels, 007 connaît une résurrection avec Vivre et laisser mourir qui présente le nouveau visage de James Bond, Roger Moore, et instaure une nouvelle atmosphère propre aux années 70. Blofeld définitivement mort, 007 s'attaque maintenant à un personnage du type Goldfinger, un bandit qui ne pense qu'à son profit. Après un merveilleux pré-générique et le générique signé par Maurice Binder sur un extraordinaire thème musical de Paul McCartney avec les Wings, Live and Let Die, le long métrage propose des séquences dignes des meilleurs Bond de l'ère Connery, cascades magistrales, paysages magnifiques et tropicaux, femmes éblouissantes mais entrecoupées par des scènes narratives peu intéressantes cependant l'action, l'humour et les gadgets suffisamment efficaces vont installer durablement Roger Moore dans ce chapitre et au sein de la saga Bondienne.
Le premier Moore en James Bond est un succès mondial, récoltant 161,8 millions de dollars, signant rien de moins que la meilleure performance commerciale de la saga depuis Opération Tonnerre en 1965, et surpassant très nettement l’imposant triomphe du dernier Bond de Sean Connery avec Les Diamants sont éternels en 1971. R.I.P Sir Roger Moore.


The End of Live and Let Die
James Bond Will Return In The Man with the Golden Gun

Créée

le 23 mai 2017

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HITMAN

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