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Life goes on
Il est quand même cool ce film. Je l'avais vu au cinéma à sa sortie, j'avais bien aimé ; je craignais la déception en le revoyant puisque depuis 2006 mes goûts ont beaucoup changé. Mais non, Wassup...
Par
le 13 mai 2013
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Cheveux longs, rides courts.
Des ados avec du duvet sous le pif qui passent leurs journées à faire du skate et à parler de cul, on a vu plus prometteur comme accroche.
La première partie du film, un tournage de faits vécus (ou légèrement romancés) par les protagonistes/acteurs prends vraiment son temps et on se demande où on va. La propention de Clark à s'attarder sur le physique, plutôt ingrat, de ces ados agace bien plus qu'elle ne captive. Dieu merci, on évite la pseudo-analyse sociale.
Larry Clark, le cinéaste des ados, n'a pas choisi entre le docu et la fiction. Dommage. Dommage, car le film décole dès le début de l'escapade vers Beverly Hills. Les ados, intercheangeables jusque là, se différencient et prennent de l'épaisseur. Il y a de beaux moments : la scène sur le lit où deux personnages en petite tenue échangent à propos de leurs univers respectifs n'évite pas tous les clichés, mais elle sonne juste.
L'empathie l'emporte, mais laborieusement.
La première partie du film, un tournage de faits vécus (ou légèrement romancés) par les protagonistes/acteurs prends vraiment son temps et on se demande où on va. La propention de Clark à s'attarder sur le physique, plutôt ingrat, de ces ados agace bien plus qu'elle ne captive. Dieu merci, on évite la pseudo-analyse sociale.
Larry Clark, le cinéaste des ados, n'a pas choisi entre le docu et la fiction. Dommage. Dommage, car le film décole dès le début de l'escapade vers Beverly Hills. Les ados, intercheangeables jusque là, se différencient et prennent de l'épaisseur. Il y a de beaux moments : la scène sur le lit où deux personnages en petite tenue échangent à propos de leurs univers respectifs n'évite pas tous les clichés, mais elle sonne juste.
L'empathie l'emporte, mais laborieusement.
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le 29 oct. 2012
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