"On peut rire de tout, à condition de rire". Un jour, j'ai entendu Jamel Debbouze dire ça. Hé bien pardon pour lui, mais si j'aime bien cette citation, les lions le battent au jeu de l'humour.
Car j'ai ri, oui. Beaucoup. Ce mélange d'espièglerie dramaturgique (rigolons malgré et après la mort) et d'inconfort visuel (aimez les docus, ils vous le rendront en fictions !), je l'ai trouvé savoureux.
Certains diront démago, d'autres "pas si anglais". Je le confesse, je ne suis pas une experte en djihad. Ni en humour. Et je n'ai pas eu envie de juger davantage le terrorisme ou de détester les Monty Python après visionnage. We are 4 lions vient pour moi occuper un créneau dans mon coeur, un créneau qu'il n'a pris à personne. Celui du film où je me suis attachée à quatre débiles sur cinq (car oui, en fait, ne seraient-ils pas 5 ?).
Un excellent moment de détente donc, mais à ne pas confondre avec une comédie familiale du dimanche soir. Ou un débat politico-religieux à prendre au premier degré.