When you're a Jet, you're a Jet all the way! from your first cigarette to your last dyin' days.
Tony aime Maria, Maria aime Tony, mais le frère de Maria aime taper sur les potes de Tony, alors que le meilleur ami de Tony n'apprécie rien de plus au monde que casser du porto ricain. Et Maria, bah, elle est porto ricaine...
Ça ressemble à Roméo et Juliette, ça a la gueule de Roméo et Juliette, mais... mais... Mais, oui, c'est la transposition de Roméo et Juliette à New York. Avec des danseurs ; avec des racistes ; avec des gangs ; et avec des porto ricains, donc...
Seulement, point de drame classique ici, mais une comédie musicale qui rafla 10 Oscars et un énorme succès populaire en 1961. Et c'est ça qui est bizarre, parce que normalement, en 1961, les gens avaient encore du goût...
Alors c'est sur, le film reste sympa, quelques chansons de qualité, des chorés qui paraissent assez énormes au profane que je suis, des bons second rôles du côté porto ricain... Une heure et demie de ça, sans pathos, sans sermon sur le racisme, sans le type qui joue Roméo et avec la voix chantée de Natalie Wood remplacée au montage, et paf, on aurait eu un super film !
Bon au lieu de ça vous devinez sans mal qu'on a un truc tellement long que regarder jusqu'au bout tient de l'épreuve, assez insupportable par moments -dès que personne danse en fait, mais pour une sombre histoire de cohérence, blablabla... passage narratifs obligés blablabla...- et qui au final n'a pas eu un si grand impact la culture populaire.
Sauf à Porto Rico peut-être...