De la batterie, encore de la batterie !!!
C’est l’histoire d’Andrew Neyman, jeune batteur dans une prestigieuse école de musique américaine.
Alors qu’il n’est que doublure dans « sa classe », il est repéré par Terrence Fletcher, ancien grand musicien et maintenant réputé prof de musique. Commence alors un terrible jeu de pression et manipulation sur Andrew pour que celui-ci aille jusqu’au bout de ses limites et (on suppose) pour qu’il devienne un très grand musicien.
Le film tourne autour de cette relation, sans pour autant nous amener directement à ce que Fletcher attend de son jeune poulain… Est-il simplement sadique ? Où croit-il réellement en lui ? Tout est bon pour le tester et le pousser dans ses retranchements.
Le tout est très prenant, parfois pesant ou angoissant, mais pendant une grosse partie du film, je me suis posé la question de savoir si seuls les vrais musiciens ou fans de jazz pourraient l’apprécier à sa juste valeur. On comprend l’intensité procurée par la musique, mais pour un non musicien, comme moi, il est très difficile d’en percevoir toutes les nuances et donc les défauts que Fletcher reprochent à ses musiciens !
Cependant après un final d’une intensité magistrale (les deux acteurs principaux sont hors normes), on ne peut qu’admirer le travail et se dire qu’on vient de voir un excellent film !
Un Oscar bien mérité pour J.K. Simmons dans son rôle de professeur frustré et parfois tyrannique !