a relire
A mon sens, ce film ne fait pas forcément l'éloge de la performance sur le reste, et est finalement neutre sur la question, mais rien que le fait que ça peut très fortement être compris dans ce sens suffit a ce que je sois méfiant vis a vis de ce film. Ambition avant vie sentimentale, avant intégrité physique, concurrence poussée à l'extrême, mépris, tant d'aspects traités de manière neutre par le réalisateur, critiquable.
Très juste idée de la part de Brookman : le jazz n'est pas musique de conservatoire, et c'est pourtant un aspect très appuyé par le film. (https://www.senscritique.com/film/Whiplash/critique/43478853) Voir ce genre joué devant des académiciens par un orchestre, sans âme ni impro, juste jouer de manière aseptisée et précise (et ce point semble très important dans le film, pourtant pour moi la musique root, surtout comme le jazz est moins normée) ne montre pas le jazz sous son aspect le plus appréciable.
Réalisation et ambiance très propres sur soi, putassiers même, qui tranchent avec des personnages glauques. Est-ce voulu ? ça contribue a l’ambiguïté du film.
Film d'un connard parlant de deux connards, l'idée générale est donc au mieux neutre, au pire nauséabonde. donc je vais positionner ma note entre les deux.
Bon film pour ceux qui connaissent pas la musique, et parmi ceux là, en particulier les fans de métal s'extasiant devant la performance, les solos guitare dzoing dzoing degs.