Puissant, voilà le mot que je décrirai pour définir la claque visuelle et musicale que m'a infligé Whiplash. Tout d'abord mention spéciale à J.K. Simmons, dont le rôle lui colle parfaitement à la peau et à Miles Teller qui m'impressionne de plus en plus depuis Divergente. Whiplash ne s'adresse pas seulement aux amateurs de musique et/ou de batterie. Le film nous immerge dans un univers qui peut sembler déserté à première vue, infernal lorsqu'on s'en approche et irrespirable lorsque nous arrivons dans le Studio Band de Fletcher. Bien plus qu'un simple film sur la relation prof/élève trop souvent idéalisée, Whiplash questionne une relation vouée à l'échec mais dont l'issue pourrait être grandiose pour le personnage de Miles Teller. Enfin, le film nous plonge dans le jazz. Cette merveilleuse musique, incomprise pour la plupart du temps et par la grande majorité de la population, est décrite crue et cruelle à travers le film. Cependant, en finissant le film, vous ne pourrez vous empêcher de siffloter Whiplash ou Caravan, de grands classique du jazz qui s'impriment dans votre cerveau pour ne plus vous lâcher. Pour finir, je tiens à mentionner la scène finale au Lincoln Center de New York où le film atteint un niveau d'intensité rarement obtenu au cinéma et qui se termine dans un climax absolu dont on ressort essoufflé, perdu et confus. Tout simplement, puissant !