Père castor, raaaaargh...
Ce film n'est pas une perle.
Ce film n'est pas parfait.
Ce film ne semble pas forcément bien.
Ce film est parfois lourdingue.
Mais ce film fait mieux que ce à quoi je m'attendais. En regardant Zombeavers j'ai eu l'impression de mater un genre de TROMA. C'était simple au niveau du scénario, c'était plein d'effets kitch mais c'est voulu, c'était des meufs à moitié à poil et des mecs plein de testostérones aussi con les uns que les autres. Et ça fait souvent mouche. On se rend compte dès la première scène de la direction prise par le film : ça sera lourd au niveau de la blague, ça va parler de cul, beaucoup, et ça sera complètement con, sans queue (ou presque) ni tête.
Et j'ai ri. J'ai plus ri devant ce film que devant la plupart des "comédies" sorties ces dernières années. Parce qu'en aucun cas ce film se prend au sérieux. Parce qu'il ne s'arrête jamais dans les situations loufoques, dans les plans caméra complètement barrés, dans les animatronics foireux des castors. Jamais. Et c'est ce qui fait que ce film ne se casse pas la gueule : il part à fond dans son délire du début à la fin et sans interruption.