Après une période "Call of Duty", Ace Combat 7 revient à ses premières amours avec une ambiance moins réaliste et une narration plus "japonaise", comprenez des personnages forts qui servent un scénario rempli de plot hole. Peut importe, c'est ce que les fans (dont moi) voulaient.
Néanmoins j'ai trouvé que l'histoire manquait d'impact, notamment du au fait qu'il y a trop de personnages qui gravitent autour du héros sans pour la plupart avoir de véritables interactions avec lui. Pourquoi avoir abandonner la possibilité de dialoguer avec ses équipiers en utilisant les croix directionnelles ?
Dans Squadron Leader (le meilleur jeu de la saga pour moi), on sentait un véritable souffle épique qui accompagnait les Démons de Razgriz, une montée en puissance continue de la réputation de l'escadron. Rien de tout ça ici, le héros étant trimbalé de droite à gauche.
Une narration brouillonne dûe également à des cinématiques trop longues qui racontent trop de choses d'un coup. On a un peu la désagréable impression de voir une histoire trop condensée sur 7-8 cutscenes là où elle aurait méritée de s'étaler sur d'avantage de cinématiques.
D'ailleurs on retrouve ce problèmes avec des mission très longues mais trop peu nombreuses. Vingt seulement, le jeu se termine très vite. Bon point toutefois, la difficulté est souvent bien gérée, certaines missions représentant un challenge sans être impossibles.
Enfin dernier bémol mais pas des moindres : l'utilisation de leurres se fait en appuyant sur les 2 joysticks et une fois sur deux, cela me changeait la caméra (qui se fait sur le joystick droit).
Pourquoi ne pas avoir justement utilisé les flèches directionnelles pour cela ?
Malgré tous ces petits défauts, je me suis bien amusé avec ce jeu, ravi de revenir aux origines de la saga. Loin du chef d’œuvre qu'est Squadron Leader, il vaut toutefois largement les 20€ dépensés sur le PSN pour l'acheter.