Aladdin
7.7
Aladdin

Jeu de Virgin Interactive et Sega (1993Mega Drive)

Incassable, parfaitement incassable... Cassé! Cette fameuse phrase marquait le début du dessin animé Disney Aladdin sorti sur nos écrans en 1992 et qui a marqué beaucoup de jeunes et de moins jeunes. Comme moi d’ailleurs. Un jeu vidéo débarque à cette époque et contrairement à aujourd’hui, les adaptations de films ou dessins animés étaient réussies.


Bienvenue à Agrabah. Un royaume dans le style des «Mille et Une Nuits», dirigé par un sultan avec de l’embonpoint, vêtu de jaune, accompagné de son fidèle conseiller Jafar et son perroquet Yago (hilarant personnage) et qui cherche à marier sa fille avant son dix-huitième anniversaire. Cependant, elle refuse tout le monde, elle veut tomber amoureuse réellement. La suite, vous la connaissez, blabla elle rencontre Aladdin le sale voleur (je l’ai jamais aimé d’toutes façons) et en tombe amoureuse, blabla ils se revoient après, blabla Prince Ali, blabla ce rêve bleu, blabla le génie, blabla ça finit bien, blabla faites des gosses, blabla film pour enfant. Trêve de blabla, passons à l’essentiel.



Mais Timon, c’est juste un bébé lion !



Programmeur très connu en son époque, David Perry (à qui l’on doit les excellents Earthworm Jim, Cool Spot et MDK) se charge de développer le jeu d’abord sur Megadrive puis sur d’autres supports par la suite. Sa mission était donc de prendre l’univers rigolo et délirant du film afin de le retranscrire le mieux possible et d’en faire un jeu. Le compromis trouvé offre un gameplay vraiment enfantin et instinctif. Vous dirigez Aladdin, ce héros au cœur pur et commencez dans la ville d’Agrabah. Pur jeu de plate-forme et d’action. Vous sautez, courez, et lancez des pommes. En effet, David Perry, fervent amateur de Jacques Chirac, se sert de pommes pour assommer ses adversaires. Vous en ramasserez tout au long de votre avancée. Rassurez-vous, Al possède un sabre pour trancher du garde royal sans sourciller. On ne s’ennuie jamais, le jeu regorge de passages secrets et surtout l’essentiel est bien présent, on replonge dans l’univers du film avec joie et émotion.



Je suis ton meilleur ami !



David Perry retranscrit donc à la perfection cet univers qu’on a aimé voir au cinéma. Graphiquement très beau, lissé au poil, léché comme une cuillère et beurré comme un moule, Aladdin fit forte impression lors de sa sortie. Tous les personnages sont présents, la durée de vie est excellente, la difficulté croissante, l’amusement total. Tout un tas de features sont à trouver: des joyaux, des vies, des niveaux bonus avec le génie et d’autres avec Abu, les classiques 1up et tutti quanti


Une adaptation quasi parfaite, sans accro, agréable à jouer, doté d’une durée de vie excellente et sans aucun défaut apparent, si ce n’est qu’on en redemande, Aladdin est réussi, et même quinze ans après, on adore toujours autant.

RobinBeaugendre
9
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le 18 juin 2016

Critique lue 262 fois

Robin Masters

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