L'agent 47, période croisades.
Il faut savoir faire la part des choses. Assassin's Creed à crée un nouveau genre, en mixant Hitman, Prince of Persia et GTA, le tout transposé dans la période peu connue de la terre sainte, vers les années 1100 qui ont vu les croisés envahir Jérusalem et ses mégalopoles alentours. Mixant vérité historique et envolée fictionnelle, le scénario est intriguant et inventif, mais manque de lien dans son déroulement. On est peu impliqué dans la destinée du personnage principal, du à la répétitivité de ses missions (et c'est minimiser en disant ça) et le calque à chaque assassinat du déroulement de la procédure. La fin rattrape un peu tout ça en accélérant son dénouement. Le gameplay est très bien pensé, mais très rigide, les combats sont ultra répétitifs, on agit de la même façon et on risque quasiment rien (sauf les derniers ennemis qui font affreusement mal comparé aux premiers). Bref, un manque d'équilibre et de pénalisation dans les situations chaudes tue l’intérêt dans l’œuf. C'est dommage, car l'idée est excellente. Bon point: l'astuce scénaristique pour justifier le HUD, grâce à l'animus et l'implication dans le scénario selon le degré du joueur à fouiner entre les séquences. Les plus méritants seront ceux qui apprécieront le mieux le jeu. Un bon début de franchise prometteur qui demande confirmation et épaisseur avec les suites.