Tout était permis

Le début de l'aventure de Desmond qui commençait si bien à l'époque.
De ce premier opus, on retiendra notamment le personnage d'Altair et son évolution au fil du jeu, les nombreuses discussions philosophiques avec Al Mualim à Masyaf après chaque assassinat, ou encore le fameux saut de la foi.
On notera aussi la petite scène avant l'arrivée dans la ville de Damas que j'apprécie toujours autant, la ville d'Acre étant assez déprimante par son côté gris et froid, ce qui est sans doute justifié par le contexte de l'époque.
Concernant l'histoire, qui se déroule en ce qui concerne Altaïr, durant la période des croisades, avec l'opposition entre Saladin et Richard Coeur de Lion, elle est très prenante à suivre avec sa recherche d'un objet mystique, la pomme d'Eden.
On pourra regretter cette époque où on ne savait quasiment rien sur cet objet, ce qui le rendait encore plus intéressant, les explications données dans les jeux suivants étant assez décevantes.
La partie se déroulant dans le présent est également intéressante à suivre puisqu'on ne sait pas du tout ce que l'on fait chez Abstergo, même si le peu d'actions pouvant être réalisées par Desmond rend vite la visite dans le présent assez ennuyante.
La fin est par contre excellente avec le twist de fin certes prévisible, mais qui grâce à son cliffhanger a suscité le désir de comprendre de beaucoup de joueurs, la preuve avec les discussions interminables sur les forums à l'époque sur la signification des dessins visibles sur le mur de Desmond.
Malgré quelques bugs et les quêtes annexes répétitives, notamment les point d'observation qui deviendront la marque de fabrique de la saga, ce premier essai est une réussite qui se confirmera avec le deuxième épisode.

En bref, ce jeu aura réussi à marquer l'année de sa sortie et aura influencé beaucoup de jeux actuels, par exemple avec le principe de la vision d'aigle repris de manière pas toujours cohérente d'ailleurs.