Assassin's Creed 2 avait réussi à imposer Assassin's Creed comme une des plus grosse séries "next-gen" grâce à une expérience de jeu magistrale et un univers riche et varié. Pourtant, tout n'était pas si rose ; le jeu était truffé de bugs en tout genre (distance d'affichage, aliasing..), l'histoire principale (celle de Desmond) était à dormir debout et les quelques phases de jeu ou l'on incarnait Desmond étaient inutiles et ridicules.
Son successeur, Assassin's Creed: Brotherhood, est, selon moi, un jeu polémique de part son historique (développement écourté) et de part ses problèmes techniques. Le deuxième point étant très certainement lié au premier.
Parlons des choses qui fâchent. Dès le début, l'expérience de jeu est marqué par des soucis techniques flagrants et intolérables. Il n'est pas rare de courir et de voir apparaître piétons et bâtiments 3,4 m devant soi. Le plus drôle étant certainement cette mission dans laquelle on doit poursuivre un templier à cheval et où le jeu se fige et se charge toutes les 3,4 secondes. Comment ne pas avoir l'impression que le jeu à été bâclé et rapidement bouclé pour sortir à temps ?
Ces soucis sont, je penses, liés au court temps de développement. Pour moi, comme pour d'autres, il est clair que Ubisoft veut faire de la licence Assassin's Creed sa licence phare et la nouvelle politique d'un épisode d'Assassin's Creed tous les ans le prouve. Toutefois, le développement de la licence se fait au détriment de la qualité et à terme, les joueurs s'en détournerons.
Longtemps qualifié de version 2.5, Assassin's Creed: Brotherhood s'est vue adoubé par l'ensemble de la presse spécialisées qui a rejeté d'un bloc cette appellation. Pourtant, j'oses le dire, c'est une version 2.5. En effet, l'histoire de Assassin's Creed 2 se suffisait à elle-même et le pitch de départ d'Assassin's Creed: Brotherhood fait penser à celui d'une mauvaise suite d'un film à grand succès. En effet, après avoir enfin trouvé la pomme D'Eden, Ezio se la fait subtiliser comme par magie. Pas très original me direz-vous. De plus, à 2 ou 3 exceptions près, les missions se ressemblent, les protagonistes sont identiques et les mécanismes de jeu restent inchangées. Et ce n'est ni l'ajout de la confrérie d'Assassins, ni l'ajout d'un mode multijoueurs qui me feront rejeter l'idée que Assassin's Creed: Brotherhood est un Assassin's Creed 2.5.
A ce stade de la critique, vous vous demandez surement pourquoi j'ai mis 7. Et bien c'est simple, ce jeu a beau être critiquable sur bien des points, il n'en reste pas moins réussi. L'expérience est toujours aussi agréable, les missions secondaires plus variées et le sentiment de voyage est toujours présents. De plus, les missions de Leonardo sont extrêmement réussies et sont un des gros points forts du titre. Enfin, cet opus a réussi la prouesse de me réconcilier avec Desmond. En effet, les phases de plate-formes auxquelles il est associé sont vraiment réussies.
Vous l'aurez donc compris, cet opus est bourré de défauts, n'est qu'une version 2.5 et les nouveautés ne sont pas nombreuses. Toutefois, si vous avez aimé le 2, foncez! Espérons toutefois que Ubisoft corrige ces défauts car ce qui a pu être toléré aujourd'hui ne le sera peut-être pas demain.
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