Et pourtant, je ne voulais pas t'aimer ...
J'ai comme beaucoup de joueurs été perplexe et vraiment peu enthousiaste à l'annonce de ce nouvel opus. Sentant l'opportunisme à plein nez, ma joie de découvrir une nouvelle époque, une nouvelle histoire pour un prochain AC s'est donc très vite évaporée.
Mais, lassé d'avoir écumé la Toscane du précédent Opus, que j'avais littéralement retourné et adoré, je dois reconnaitre que merde, ce jeu en à dans le ventre ...
Rome est magnifiquement modélisée, et cette ville ou se mélange les époques et les grands courants artistiques est vraiment passionnante à parcourir. Les quartiers sont bien distincts, par leur ambiance, aussi bien visuelle que sonore (magnifiques au passage.)
Non, BrotherHood n'est pas Assassin's Creed 2 transposé à Rome, loin de là ... Les joies d'explorer de nouvelles régions au fil du jeu sont peut être inexistantes dans cet opus, la richesse du jeu lui, surpasse et de loin les précédents opus. Une multitude de quêtes annexes, assassinats, gestion de guilde, de la restauration de Rome sans oublier les nombreuses énigmes du Sujet 16 toujours dissimulées, le nombre impressionnant d'objectifs et missions à accomplir est vraiment déboussolant, au point de ne plus savoir ou donner de la lame ...
Mais replonger au sein de l'Italie en pleine Renaissance reste un plaisir immense, là ou trop peu de jeux empruntent pour contexte l'histoire, qui est pourtant une mine d'informations et d'inspiration potentielle pour ces messieurs les scénaristes. (Les conflits modernes et post apocalyptiques c'est bon merci, on passe à autre chose.)