Alors je le dis tout de suite, je n'ai pas grand chose à dire sur ce jeu puisque j'ai déversé ma haine sur India, ce sera une petite critique rapide (pour une fois !).


Tout d'abord, parlons du scénario, en deux mots, à gerber.
Au lieu de s'intéresser pleinement à la vie de l'assassin russe, on vient plutôt rajouter un personnage totalement inutile, Anastasia. Aucun souvenir, aucune explication, l'assassin russe sert à rien, il vient sauver Anastasia des griffes des révolutionnaristes.
Comme pour India, l'histoire tient sur un mouchoir de poche, les séquences vont alors servir de remplissage à chaque fois, même si je trouve que c'est plus varié que pour Arbaz l'hindou. Une séquence vous lance dans le sauvetage du russe, et l'autre vous envoie chercher le russe qui s'est fait prendre par Trotsky. Eh oui ! Dans ce jeu, il y a Trotsky en chair et en os ! Le doux révolutionnaire que tout le monde connaît comme "ça aurait été mieux avec lui".
Il y a aussi une séquence où le russe protège la fille, purement gratuite.


La difficulté de ce jeu reste acerbe mais pas trop comparé à India, néanmoins, le jeu joue beaucoup sur le die and retry. Pour comprendre toutes les fonctionnalités d'une zone, il faut parfois mourir une bonne dizaine de fois, avant de comprendre que le garde me verra si je suis là. En plus de ça, certains niveaux obligent le joueur à mourir, puisque des ennemis peuvent apparaître comme ça, sans qu'on le sache à l'avance. Mais voilà, recommencer les niveaux une centaine de fois, pour choper tous les items, désolé de vous le dire, mais ça sert à rien. La difficulté difficile plus, donne des rations entières d'XP, de quoi se dire que les trucs d'animus ne représentent que la stupidité humaine.


Pour développer les séquences, Climax va changer de gameplay juste une fois, avec les phases sniper, déjà recyclés dans India. En plus de ça, il y aura deux niveaux, où il faut se dépêcher au lieu d'être furtif.


Vraiment rien de nouveau chez les rouges, les graphismes changent un tantinet, ils ont leur style, mais finissent toujours pas donner envie de gerber, les paysages en carton, très peu pour moi.


Après, je voulais mentionner des moments du scénario un peu gavant, comme le fait d'utiliser l'assassin chinoise comme référence partout. Elle est déjà mentionnée dans India, et là voilà reparti nous bassiner les oreilles avec "je suis la lame dans l'ombre."
Surtout qu'en se réincarnant dans le corps d'Anastasia, elle fait dire n'importe quoi à la pauvre fille. Je n'ai pas compté le nombre de fois, où elle a répété, je me sens forte ! C'est vite devenu une caricature.
Je ne parle pas de la fin qui m'a laissé pantois puisqu'elle termine sur Anastasia, et non sur le russe... Ok, on a compris que la chinoise prévalait face à ce personnage inutile, car mettons les choses au clair. Ubisfot, ou Climax, je sais pas comment a marché le deal, mais ils se sont mis d'accord pour représenter des pays émergents, les BRICS, pour gagner de l'audimat. World of Warcraft avait fait la même chose avec les pandas, une terrible époque, vraiment très sombre.
C'est pour cela que je prédis l'arrivée des prochains Chronicles ou des prochains jeux Ubisoft en 3D, se passant en Afrique du Sud durant l’apartheid, au Brésil durant l'arrivée des Conquistadors, et puis pourquoi pas sur l'Australie le Canada, et la Suède, c'est des pays très modèles, pas vrai ?
Non je déconne, en tout cas, c'est sûr qu'ils vont pas faire un pays d'Europe comme la Pologne, la Croatie, ou bien la Grèce et...
Ah attendez, j'ai rien dit...

Diegressif
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le 28 août 2018

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Diegressif

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