Actuellement occupé à trucider de l'athénien sur AC Odyssey, quelques mois après la sortie de Valhalla (j'ai toujours un cran de retard), je me permets de revenir sur l'épisode dit "du renouveau" de la saga Assassin's Creed.
C'est à partir de Brotherhood que la majeure partie des joueurs de la licence s'entendent à dire que la machine AC était lancée, suivant le même modèle qu'un certain Call of Duty avec un épisode annuel dont les nouveautés avancées étaient maigres, voire médiocres. Même si pour ma part, je considère que l'épisode Black Flag soufflait un vent de fraîcheur sur la série grâce à la piraterie et les batailles navales, force est de constater que la franchise poursuivait sa routine sans vraiment se préoccuper de l'originalité. Syndicate fut la déception de trop : entre les nombreux bugs et un énorme classicisme de gameplay "ubisoftien" de monde ouvert, il était temps de faire quelque chose avant de se mettre réellement à dos une fanbase de plus en plus lassée par les nouveaux épisodes.
C'est sur cette idée qu'est né ce nouveau cycle, entamé avec Origins, perfectionné avec Odyssey et visiblement sur le même chemin avec Valhalla. Des mondes ouverts réellement magnifiques, véritables odes à l'évasion et à l'imaginaire, parsemées de quêtes annexes scénarisées inspirées notamment d'un certain The Witcher 3. L'aspect RPG a été revu intégralement avec un système de caractéristiques, de loot, de craft, d'arbre de compétence. Rien de neuf sous le soleil, mais toujours mieux élaboré que les anciens systèmes qui ne semblaient jamais trop savoir vers où s'orienter. Les IA ont été perfectionné, donnant lieu à des combats bien plus intéressants qu'auparavant, à la fois dynamiques, permissifs et fluides. On reste dans une difficulté très accessible, mais certains affrontements - les éléphants notamment - demandent quand même une certaine rigueur.
Indéniablement, le pari d'Ubisoft avec Origins fonctionne. Un peu trop bien peut-être, puisque l'éditeur a gardé toutes les bases d'Origins pour ses 2 épisodes suivants. La question est de savoir jusqu'où l'éditeur compte tirer la corde avant de renouveler encore une fois sa formule ?
Je conclurai par cette phrase entendue dans le podcast de Radiolibrius concernant ces derniers épisodes : "AC n'est un chef d'œuvre en rien, mais est solide partout."