Rélévation n'est que dans le titre, c'est en effet une grosse déception que nous apporte ce dernier épisode de la saga d'Ezio Auditore au niveau de ces fameuses "réponses" à toutes les questions qu'on se pose.
Néanmoins, si le fil rouge général n'avance pas d'un poil, l'histoire d'Ezio et d'Altaïr, elle, parvient à nous toucher et à clore avec émotion le volet de leur vie. On sent d'ailleurs qu'Ubisoft a voulu rattraper la maladresse du premier épisode en nous proposant l'histoire de la vie des héros des 2 premiers opus et pas seulement d'Ezio.
Question gameplay, le jeu tient la route sans nous surprendre, Assassin's Creed Revelation est l'aboutissement d'un gameplay rodé depuis maintenant 4 épisodes et qui est maintenant très complet, voir un peu trop.
En effet, dans Revelation, les marchands prennent moins d'importance, on se demande même pourquoi on se tue à rénover la ville alors qu'on atteint les 100 000 golds sans trop se fouler. Idem pour les bombes, quel interêt ? Je ne m'en suis jamais servi et cela ne m'a pas empêché de finir le jeu en ayant la majorité des syncro totale.
On notera tout de même l'excellente bande sonore de Jesper Kyd qui nous prouve une fois de plus qu'il n'y a pas mieux que lui en ce qui concerne les OST.
Assassin's Creed Revelation est donc un jeu qui s'apprécie ne serait-ce que pour vivre la dernière aventure d'Ezio et de découvrir le "tremplin" voué à Assassin's Creed III et aussi car cela reste un très bon jeu solo.
Dommage que l'interêt du scénario et de certaines des mécaniques ne soient pas au rendez vous.
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