Ma rencontre avec BioShock a eu lieu grâce à une croisée des chemins entre un verre de vin et une solde steam.
Je m'explique, vendredi soir, je cherche un divertissement pour le weekend et je recherche de l'inspiration sur SensCritique. De clic en clic je me retrouve dans la section jeux puis me voilà sur la page de BioShock Infinite. Les critiques sont bonnes, parfois excellentes.
Au fil de l'eau, j'ai eu le temps d'ouvrir une bouteille de rouge et de me servir un verre. Merde il est bon d'ailleurs, ça mérite bien un deuxième verre.
Bon, les critiques sont bonnes mais il est à combien ? Oh en solde, aller on achète.
Sur le coup, une très bonne affaire et j'étais impatient de le lancer. C'était sans compter sur ma connexion à toute épreuve. J'ai donc dû me contenter de terminer mes verres devant narco en attendant que le téléchargement se termine.
Le réveil au samedi matin un peu vaseux. Je lance cette nouvelle acquisition en restant dubitatif, les FPS, très peu pour moi. Le lendemain me voici devant les crédit du jeu, je reste à les fixer, un peu perdu en me demandant ce qui vient de m'arriver. Je me sens triste et vide.
Au-delà du gameplay qui est divertissant notamment en jouant avec les différents élixirs, c'est le scénario qui m'a marqué et la dégénérescence rapide de l'univers dans lequel nous sommes plongés. Un peu comme l'observation en avance rapide du cycle de la vie d'une tomate.
La relation qui se noue entre les deux protagonistes m'aura poussé à jouer afin de savoir si nous allions réussir à sauver la fille. Jusqu'au dernier moment j'aurai cru que nous terminerions à Paris pour boire un verre de vin.