Moins claustrophobique que ses 2 prédécesseurs, ce nouveau "Bioshock" nous fait prendre de la hauteur et donne un nouvel élan à l'aventure "Bioshock". On apprécie toujours l'ambiance qui rappelle les romans de Jules Vernes, après "20 000 lieues sous les mers" (mers bien agitées, il faut l'avouer), les cieux ne sont pas plus calmes.
Les mécanismes de gameplay restent quasi inchangés hormis l'arrivée de phases au grappin qui font leur petit effet et le fait de parcourir l'aventure avec la belle Elizabeth efface le sentiment de solitude des 2 premiers opus.
Ce qui fait que Bioshock captive toujours c'est la qualité de l'histoire, de la mise en scène et des environnements qui nous amènent vers des moments de contemplation (l'arrivée à Colombia) et d'autres plus stressants (l'entrée en scène du Songbird).
"Bioshock Infinite" nous incite également à la réflexion sur certains pans de l'histoire de l'Amérique (ségrégation raciale, massacre des tribus indiennes...) mais ne tombe jamais dans les travers de la facilité et du manichéisme.