Bioshock infinite nous promettait sur le papier la plus grande expériences vidéo ludique de ces dernières années. Un univers à couper le souffle au-delà de tous nos fantasmes de SF. Cet opus avait le mérite également de trancher avec l'univers sous-marin du premier épisode qui avait été réutilisé dans le deuxième Bioshock en laissant un sentiment de "déjà vu". Bref, ce Bioshock avait tout du hit en puissance. Pourtant, il n'arrive pas à s'envoler, pis, il n'égale pas l'aîné de la série.
Tout d'abord, ce troisième volet, une fois la première heure de découverte grandiose, affiche clairement ses limites. La limite de l'open world. Ne comptez pas circuler librement dans de grands espaces grâce aux rails. Tout juste vous pourrez vous accrocher à ces rails justement dans de petites zones dans un quiproquo général.
Le jeu s'avère extrêmement bourrin. Le premier épisode ne souffrait pas de ce défaut dans la mesure où il présentait une cité abandonnée, ce qui limitait le nombre d'ennemis. Ce Bioshock lui contient des ennemis par palettes, ce qui rend le tout brouillon et indigeste.
Le scénario qui était au combien génial dans le 1 est plutôt moyen dans le 3. Les protagonistes manquent cruellement de charisme. La fin, que certains ont détestée rattrape pour moi l'ensemble car elle permet d'expliquer un certain nombre de choses et surtout, elle conclut parfaitement la trilogie.
Bref, ce Bioshock est un très bon jeu mais qui reste décevant dans la mesure où il n'a pas su aller au bout de ses idées, si prometteuses elles étaient pourtant.