Pour faire court sur ce titre, Chivalry Medieval Warfare (ainsi que son DLC, Deadliest Warrior) est un jeu vidéo en ligne qui peut se jouer autant à la première qu'à la troisième personne et qui se situe historiquement au Moyen-âge.
Des heures que j'ai passées sur ce jeu original, j'en ai retenu deux phases sur mon comportement vis à vis de ce dernier : une négative et une positive. Je m'en vais donc vous en parler ici.
Les premières impressions que j'ai eu n'auraient en effet pas formé une critique des plus mélioratives : selon moi, ce jeu était difficile. Les contrôles n'étaient pas forcément complexes, mais nombreux et donc peu ergonomiques, les personnages étaient lourdauds et lents, et le système de combat ; le système de combat ! Mes premiers griefs sont partis de ce dernier : les attaques étaient lentes (en plus du fait qu'il y en avait une myriade) et étaient annulées quand l'ennemi frappait avant vous. J'ai donc instinctivement boudé ce jeu et l'ai classé dans ma mémoire dans la liste "C'est joli, c'est sympa, mais à d'autres, hein..."
Puis, je ne sais comment, j'ai redémarré l'application et ai joué. J'ai quitté le jeu et ai rejoué le lendemain. J'ai senti tout de suite, après quelque jours, qu'une dimension du gameplay s'était étrangement dissipée face à moi et que, même si le nombre (enfin, le chiffre !) de mes victimes ne montait pas plus qu'à l'époque, le fun était bien là, et ce pour deux raison. De prime abord, le système de combat. Hé oui, tout ce qui faisait le cœur du jeu et qui, pour moi, le faisait passer pour un truc bourrin et hasardeux était en fait tout l'inverse : un exemple de stratégie au combat 1V1 (parce que pour le combat en groupe, là oui c'est bourrin). Pas une stratégie incroyablement diversifiée où il y a plusieurs voies possibles d'attaques, mais quelque chose qui appelle au skill et où justement le bourrinisme irréfléchi ne paie pas. La seconde raison est l'ambiance générale du titre, et plus particulièrement lors des combat en équipe. Je vais vous avouer quelque chose tout de suite, cette touche spécialement concue pour que le personnage a l'écran pousse un cri de guerre me rappellant vivemment celui utilisé dans Le Retour du Roi lors de la charge des Rohirrims. Oui, ce cri de guerre que l'on lance au camp adverse et qui est relayé par nos frères d'armes m'a fait prendre conscience de cette seconde raison pour ne pas faire sur ce jeu de jugements trop hâtifs (comme le dirait si bien Sylvebarbe) : tous les éléments que j'ai cité mis ensembles confèrent à Chivalry une ambiance propre qui fait que ce jeu est à la fois superbement réaliste et délicieusement irréel. Bref, pour tout vous dire, voilà ce que c'est Chivalry : Des rires et du sang.