Après avoir dévoré un premier épisode très convaincant, il est impossible de manquer ce deuxième opus qui se doit de répondre aux multiples mystères qui entourent la fin de Danganronpa premier du nom.

Une critique unique suffira pour parler des deux jeux. Goodbye Despair n'apportant que peu de nouveautés et justifiant pleinement son achat par son histoire.

Danganronpa peut être vu comme un hybride entre Phoenix Wright et Battle Royale. Des tueries dans un lieu clôt qui amènent à des enquêtes et des procès afin de démasquer les différents coupables. Le tout dans un univers assez coloré, que ce soit par les personnages assez variés (mais certes un peu stéréotypés parfois) ou les décors assez originaux, surtout dans le second opus. Sans oublier l'inoubliable Monokuma, ours en peluche démoniaque qui contrôle ce jeu cruel.

En tant que grand amateur de la série Phoenix Wright, j'ai été séduit par les phases d'enquête et de procès qui se montrent assez riches en idées machiavéliques. Cependant, les nombreux mini-jeux qui permettent d'avancer certains arguments se révèlent pour la plupart peu inspirés. Ils n'empêchent néanmoins pas l'histoire de progresser et de se montrer de plus en plus complexe et mystérieuse, sans aucun doute le point fort de la licence.

Entre chaque meurtre, des phases de temps libre permettent d'apprendre davantage sur le background des personnages. Cette partie n'est pas déplaisante mais pas non plus des plus indispensables. Surtout, le temps accordé à ces passages étant toujours le même, ils permettent au joueur de savoir exactement à quel moment le prochain meurtre arrivera ce qui peut casser un peu l'immersion.

Le deuxième opus ne change rien à ces principes. Il se contente d'ajouter toujours plus d'objets à collectionner et quelques nouveaux mini-jeux durant les procès. Mais même si cette remarque sonne négative, un joueur ayant apprécié le premier Danganronpa ne boudera pas son plaisir et profitera une nouvelle fois d'une riche histoire qui répondra aux questions laissées en suspens.

On retrouve donc quelques défauts dans cette licence, des défauts souvent imputables aux visual novel dont le gameplay peine souvent à s'élever au niveau du scénario.

Mais il serait bien dommage de posséder une PS Vita et de ne pas profiter de ces jeux déjantés et passionnants. Un modèle du genre, qui en plus se savoure durant de nombreuses heures (au moins 20h pour chaque opus, avec pas mal de contenu supplémentaire disponible pour Goodbye Despair).

Pour tout amateur de visual novel possédant un bon niveau d'anglais (pas de traduction française et vocabulaire plutôt riche), Danganronpa me semble être immanquable. Un très bon souvenir pour ma part.
zoruninho
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le 6 févr. 2015

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