Je viens enfin de finir Darksiders, facilement deux ans après l'avoir laissé en friche. Oui, j'ai pris mon temps.
Du coup, le simple fait de ne pas avoir tenu à le plier d'une traite me semble être un point crucial l'empêchant de rentrer dans le panthéon des jeux ultimissimes à faire, toutefois il n'en reste pas moins un titre très sympa que je suis content d'avoir fini.
Le jeu est plutôt agréable à l'oeil, moins aux oreilles (aucune musique de réellement mémorable), perfectible en main, notamment en ce qui concerne les phases de plate-formes qui se veulent parfois assez pointilleuses mais souffrent d'une maniabilité approximative (eeeeeet non, tu ne feras pas ton double saut même si tu as appuyé comme il fallait...).
La montée en puissance du personnage se fait principalement ressentir au travers d'armes à collecter tout au long du jeu, je n'ai pas spécialement ressenti le besoin d'acheter de nouvelles compétences de combat exceptées une ou deux (pourtant il y en a un paquet !).
Le jeu est souvent décrit comme un mix de Zelda et God of War, j'avoue que j'ai pris plus de plaisir à jouer à Darksiders qu'à ces deux jeux, peut-être justement pour sa variété, même si je ne suis pas très friand des donjons à énigmes.
On n'est rarement bloqué d'ailleurs par ces énigmes, et c'est un plus me concernant, je déteste me retrouver coincé à arpenter une pièce et ses couloirs alentours pendant deux heures pour trouver comment accéder à la porte à l'étage.
J'ai également apprécié de voir des boss à l'ancienne, nécessitant des techniques spéciales à chaque fois pour les battre (incluant l'arme qu'on vient de trouver cinq minutes auparavant, ceci dit, c'est un peu gros) même si l'un d'entre eux en particulier m'a clairement paru inutilement lourd à abattre (coucou le Stygian) dans la mesure où on ne peut le dégommer qu'avec une arme de merde.
L'un dans l'autre, j'ai passé un bon moment si on retire quelques passages un peu casse-pieds (finalement tout l'arc dans le désert m'a gonflé, exception faite de le session shoot'em up) et des personnages au charisme de bulot confit (Guerre en tête) ou à trucider sur le champ si on pouvait (le Guetteur, oh putain) servant pourtant un univers intéressant que j'ai hâte de découvrir plus avant dans la suite.