Le mime Marceau dans l'espace. Ou chez les monstres. Ou chez les monstres de l'espace. Tu choisis.

J'ai aimé :


• FLIPPANT DE BORDEL DE DIEU DE FLIPPANT ! Oui. Ça fait peur. Des couloirs, partout, exiguës, avec des lumières qui vacillent. Stressant. *


• Une ambiance sonore assez dingue, où le moindre craquement vous mettra une grosse grosse pression. Le vrai point fort du jeu. Peut-être même ce qui se fait de mieux dans le genre avec la radio de Silent Hill.


• Une durée de vie appréciable. Un peu moins de dix heures pour en venir à bout.


• Un bestiaire étoffé, chaque monstre ayant plus ou moins sa faiblesse et son style d'attaque.


• L'idée du HUD sur le dos du personnage est vraiment cool, comme le fait d'afficher les divers et nombreux documents directement dans le jeu avec ce malicieux système d'affichage holographique. Je m'attendais presque à voir Leia.


• Un arsenal sympathique. Il y en a pour tous les goûts. Du bourrin, du plus subtil et un bon vieux lance-flammes des familles. Kill it with fire.


• Le principe du démembrement (Bien aidé par un gameplay aux petits oignons). Ici pour tuer les ennemis il est préférable des les démembrer plutôt que des les arroser tel un John Rambo des grands jours. Même s'il reste possible de les occire en leur envoyant la purée en plein dans le torse, cela prendra beaucoup plus de temps et de munitions.


• Très beau. Vraiment. Malgré son âge (Sept ans déjà, mine de rien !), Dead Space arrive à nous étonner grâce à des effets de lumière magnifiques et des séquences dans l'espace somptueuses.


• Une fin qui laisse sur les fesses.


Je n'ai pas aimé :


• Malheureusement trop facile (Jeu terminé en Normal). Des munitions partout, des points de sauvegarde partout, des soins partout ... Moyennement survival tout ça. Sans parler du boss final ...


• * Comme souvent dans les jeux du genre, le côté horrifique s'estompe avec la progression. Impression accrue par le fait que le jeu bascule petit à petit vers de l'action pure et dure.


• Alors il ne faut pas écarter l'hypothèse de ma stupidité mais je n'ai rien compris au scénario. En plus j'ai horreur des trucs du style : "Il faut aller chercher ça. C'est bon tu l'as. Ah mince ! Il faut aussi faire ça du coup. C'est bon tu l'as fait. Ah mince ! Il faut aller là pour réparer ça !" ... RAAH !


• Le dernier chapitre. SPOIL : Se trimbaler le monolithe de salle en salle est juste pénible. Séquence d'une lenteur incroyable. FIN DU SPOIL.


• Le personnage principal qui certes possède une armure cool mais a le charisme d'un poulpe essoufflé. Le fait qu'il soit muet est juste insupportable ! Bonjour l'empathie après ... D'ailleurs aucun des personnages n'est attachant. Au moins Isaac est dans le moule. Moule, poulpe, tout ça.


Verdict : Bon.

Arverne
8
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Créée

le 15 oct. 2015

Critique lue 163 fois

1 j'aime

Arverne

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