La liberté bien encadrée.
Dishonored, c’est le bien. Ce n’est pas la perfection absolue (existe-t-elle ?) mais on perçoit nettement que les développeurs ont brillement mis tous les atouts de leur coté pour nous offrir une expérience unique.
Je suis loin d’être un expert ès jeux-vidéo, mais voilà ce qui pour moi fait la clef de voute de cette réussite : Arkane a parfaitement compris que le gameplay devait s’adapter au joueur et non l’inverse.
Tu es un bourrin ? Bah tiens, voilà une lame, un pistolet, des bombes et voilà, tu peux aller égorger/exploser en toute quiétude.
Tu es plutôt un furtif pacifique ? Tiens prends quelques pouvoirs non létal et ces flechettes anesthésiantes, et hop téléporte-toi derrière ce malotru pour l’asphyxier/l'endormir bien gentiment.
T’es un peu des deux ? Pas de problème, fais un mélange et surtout fais-toi plaisir.
Dishonored nous propose donc de compléter des missions comme bon nous semble, de mille et une façons (littéralement). Je ne suis pas dupe, la plupart (toutes ?) les solutions ont été pensé et on sent bien que le mode fufu est très favorisé. De même la ville est très cloisonnée, segmentés bien loin d’un monde « ouvert », mais le joueur aura suffisamment l’impression de liberté pour en ressentir la jubilation. Car Arkane a aussi comprit que de laisser trop de liberté, c’était prendre le risque de se disperser et diluer l’expérience du joueur. Même chose pour l’histoire, ils nous laissent le choix : soit on peut lire tous les bouquins disséminés dans l’aventure, écouter toutes les conversations des PNJs et ainsi se plonger dans le riche background de Durnham, soit on s’en balance et on progresse de niveau en niveau jusqu’à la fin du jeu.
Et puis c’est beau. Je suis loin d’être un terroriste du pixel parfait, mais il faut avouer que cette époque Victorienne / Oilpunk(©) a un charme indéniable et raffraichissant.
Il y a quelques petits défauts (difficultés ?) mais à vrai dire on s’en fout, le seul qui m’est frappé, c’est que malgré mes 20 heures de jeu, je l’ai trouvé trop court…, ce qui prouve sa grande qualité.