Dishonored
7.6
Dishonored

Jeu de Arkane Studios et Bethesda Softworks (2012PC)

Dishonored, c’est le bien. Ce n’est pas la perfection absolue (existe-t-elle ?) mais on perçoit nettement que les développeurs ont brillement mis tous les atouts de leur coté pour nous offrir une expérience unique.
Je suis loin d’être un expert ès jeux-vidéo, mais voilà ce qui pour moi fait la clef de voute de cette réussite : Arkane a parfaitement compris que le gameplay devait s’adapter au joueur et non l’inverse.
Tu es un bourrin ? Bah tiens, voilà une lame, un pistolet, des bombes et voilà, tu peux aller égorger/exploser en toute quiétude.
Tu es plutôt un furtif pacifique ? Tiens prends quelques pouvoirs non létal et ces flechettes anesthésiantes, et hop téléporte-toi derrière ce malotru pour l’asphyxier/l'endormir bien gentiment.
T’es un peu des deux ? Pas de problème, fais un mélange et surtout fais-toi plaisir.
Dishonored nous propose donc de compléter des missions comme bon nous semble, de mille et une façons (littéralement). Je ne suis pas dupe, la plupart (toutes ?) les solutions ont été pensé et on sent bien que le mode fufu est très favorisé. De même la ville est très cloisonnée, segmentés bien loin d’un monde « ouvert », mais le joueur aura suffisamment l’impression de liberté pour en ressentir la jubilation. Car Arkane a aussi comprit que de laisser trop de liberté, c’était prendre le risque de se disperser et diluer l’expérience du joueur. Même chose pour l’histoire, ils nous laissent le choix : soit on peut lire tous les bouquins disséminés dans l’aventure, écouter toutes les conversations des PNJs et ainsi se plonger dans le riche background de Durnham, soit on s’en balance et on progresse de niveau en niveau jusqu’à la fin du jeu.
Et puis c’est beau. Je suis loin d’être un terroriste du pixel parfait, mais il faut avouer que cette époque Victorienne / Oilpunk(©) a un charme indéniable et raffraichissant.
Il y a quelques petits défauts (difficultés ?) mais à vrai dire on s’en fout, le seul qui m’est frappé, c’est que malgré mes 20 heures de jeu, je l’ai trouvé trop court…, ce qui prouve sa grande qualité.
Orbuso
9
Écrit par

Créée

le 2 nov. 2012

Critique lue 278 fois

Orbuso

Écrit par

Critique lue 278 fois

D'autres avis sur Dishonored

Dishonored
Vnr-Herzog
8

Another brick in Dunwall

La cité de Dunwall est au bord du gouffre. Alors que la peste ronge petit à petit ses rues, c'est désormais tout son édifice politique qui s'écroule avec l'assassinat de l'impératrice. Autrefois...

le 8 oct. 2012

83 j'aime

15

Dishonored
bangawa
7

Bac à sable pour assassin surpuissant.

10 heures, c'est ce qu'il m'a fallu pour finir Dishonored en privilégiant le meurtre silencieux avant tout. 10 heures à osciller entre plaisir certains et déception avérée. Car même si Dishonored...

le 11 oct. 2012

71 j'aime

4

Dishonored
Sheenay
5

Vous m'avez annoncé une révolution ?

La déception de l'attente. C'est dur, c'est fatal, c'est comme l'acier froid de Corvo en plein coeur. Ou en pleine gorge, selon les préférences. Pour une des rare fois de ma petite existence, je me...

le 9 oct. 2012

64 j'aime

17

Du même critique

Dark Souls (OST)
Orbuso
9

Du classique sans 8-bit.

Je suis conscient de m'approcher dangereusement du fanboyisme à l'évocation de Dark souls, mais de mon point de vue la B.O du fabuleux jeu de From Software réussit trois tours de force. 1/ C'est la...

le 22 août 2012

7 j'aime

9

Space 2063
Orbuso
9

Une série Z oui, mais avec de l'inspiration.

Avant Sens Critique, je pensais être le seul à avoir eu la chance (ou le courage) de voir cette série. Mais selon toute apparence, nous sommes au moins 18 et peu ont l'air autant convaincu que moi...

le 1 mars 2011

6 j'aime

4

The Leftovers
Orbuso
10

le Cartésien perdu

Attention, autant vous prévenir de suite, il est fort probable que, tout comme moi et d'autres, vous ne pigiez rien à The Leftovers. Néanmoins, il est aussi tout à fait possible que vous adoriez...

le 30 oct. 2015

4 j'aime