Dishonored
7.6
Dishonored

Jeu de Arkane Studios et Bethesda Softworks (2012PC)

Scénario: Dans une Angleterre post-victorienne futuriste, on incarne le protecteur personnel de l'impératrice qui a été assassiné par un Maître Assassin sous ses propres yeux. Sous ses propres yeux, car nous sommes jouons à la 1ère personne. L'héritière du trône a été kidnappé et nous devons la venger, nous venger, car nous nous retrouvons bouc émissaire de cet assassinat. Si l'existence de l'Outsider reste un peu obscure, comme un cheveu sur une soupe, les pouvoirs dont il nous dispose n'en reste pas moins jouissif.

Gameplay: A la manière d'un Assassin's Creed immersif, on a le choix entre la violence pour la violence ou une totale discrétion. Ce qui influencera sur le dénouement de l'histoire. La musique est étonnante et en total adéquation avec l'ambiance et l'univers: portuaire, ravagé par la peste, sanguinaire. Nos choix semblent définir la résolution et 3 fins alternatives s'offrent à nos yeux ébahis

Graphisme: Entre la 3 et la 2D, d'inspiration bédéphile, entre l'anticipation et l'historique. Dishonored nous plonge dans un univers colonial ravagé par la maladie.

Durée de vie: Plus que satisfaisant, il nous faudra plus d'une vingtaine d'heure pour profiter pleinement de ce jeu. Tout dépend de comment on y joue. Si la vengeance est un plat qui se mange chaud, il faut s'attendre à quelques heures en moins. Mais la curiosité nous poussent à réitérer toutes les possibilités pour assister aux multiples dénouements possibles sans jamais se lasser, si un petit peu, mais c'est normal non?

DLC: La Lame de Dunwall est un peu trop court, mais très intelligent, en changeant de point de vue, mais la motivation reste la même: se venger. Ce premier DLC va ravir les fans et décevoir par le temps consacré. Les Sorcières de Brighmore élargit l'univers en l'étoffant d'un mysticisme aux reflets chlorophylliens. Ce DLC change, tout en restant le même et c'est un incroyable tour de force que de nous permettre cette illusion. Le scénario parait un peu plus futile, mais n'en reste pas moins agréable

Au final: Très heureuse surprise, on ne regrette pas le voyage!!!
Léon_Leblon
8
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Créée

le 18 août 2014

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Léon Leblon

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