Générosité sous cartouche

J'ai un attachement tout particulier pour Donkey Kong Country 2 : Diddy's Kong Quest. J'ai encore le souvenir précis de mes premiers instants passés sur cet opus, instants que j'ai eu le plaisir de partager avec mon frère (le jeu offrant la possibilité de jouer à deux).
Oh bien sûr, au pinacle de notre jeunesse, nous nous sommes cassés les dents sur ce qui nous semblait être un Evrest de difficulté, atteignant péniblement le dernier chapitre. Et c'est non sans plaisir que quelques années plus tard, j'ai redécouvert le jeu et qu'il m'arrive aujourd'hui encore de m'y relancer, tant le jeu est devenu un rituel incontournable de ma petite vie de joueur.

Donkey Kong Country 2 : Diddy's Kong Quest, c'est à mon sens une très grande leçon de level-design qui pourrait se résumer à la toute simple formule : un niveau = une idée de gameplay/level-design. Et lorsque l'on peut se targuer de proposer près d'une cinquantaine de niveaux, ce n'est pas peu dire.
Ce qui me frappe toujours, c'est la générosité qui semble dégouliner par tous les pores du jeu. Que ce soit dans son aventure (diversité des situations de jeu, bonus foisonnants), dans ses musiques toujours bien senties, son aspect ultra-léché, tout est offert au joueur sans jamais aller jusqu'à l'écoeurement, et avec une maîtrise vertigineuse (notamment de sa difficulté).