Mine de rien, Doom a beau avoir sacrément vieilli avec le temps, connu la gloire, la kyrielle de portages, dont les plus improbables sur Nintendo 64 et Atari Jaguar, la multiplication des opus sur le même moteur pendant un bon bail, le dépassement par des titres qui lui ont succédé tout en lui piquant une grosse partie de ses mécaniques (tout comme il l'avait fait sur Wolfenstein), avant de revenir timidement avec Doom 3, pour enfin reprendre sa place légitime avec Doom 4, il n'en reste pas moins un jeu qui aura marqué au fer rouge la plupart des joueurs d'hier tout comme ceux d'aujourd'hui qui le redécouvrent, et certainement que l'Histoire du jeu-vidéo s'accordera à lui donner une place non-imméritée dans la mémoire collective et dans nos cœurs.
Faut quand même avouer que ça a toujours été badant d'éviscérer de l'alien-démon par wagons de mille à la suite avec un arsenal des plus rustiques (enfin, ça c'est ce que l'on se dit avant de tomber sur des machins exotiques comme le Lance-Roquette ou le BFG 9000), le tout en se perdant dans une quantité abominable de maps toutes plus viscérales les unes que les autres.
Enfin, moi je dis ça, je dis rien...