Le meilleur jeu de la licence. POINT.

Quand on est fan de Dragon Ball depuis environ ses 4 ans, qu'on a suivi tous les tourments de la série de Dragon Ball GT à Dragon Ball Super (et même le film bonus qui racontait les aventures du descendant de Goku !), tout ce que l'on veut voir en jeu-vidéo est la transposition à l'écran des aventures si titanesques de Sangoku.
On a eu Budokai 3, qui était vraiment pas mal dans le style. On se tapait de belles barres sur la Play2 à balancer des ultimes plus stylés les uns que les autres.
Puis il y a eu Tenkaichi 3, qui a été, jusque-là, la référence absolue. Comment pouvait-on faire mieux qu'un jeu qui te met dans le peau d'un Sayen, te donne quasiment tous les personnages de la serie dans le roster, et qui en plus était magnifique graphiquement à l'époque ?
En pondant un vrai jeu-vidéo, et pas une simple simulation de vol avec option spam carré.

C'est ce qu'à fait Arc System Works. Ces mecs-là sont de vrais malades. Non contents d'avoir révolutionner la baston avec Guilty Gear Xrd, d'avoir trouvé comment rendre Persona viable en jeu de baston avec les Persona Arena, ils viennent tout juste de créer le jeu-vidéo Dragon Ball ultime. Et je parle bien de jeu-vidéo.

Parce que oui, Dragon Ball FighterZ ne va pas vous permettre de voir votre personnage à la troisième personne, de voler dans des arènes gigantesques et de vous transformer six fois pendant le combat. Imaginez un Street Fighter testostéroné à la mort, et qui aurait couché avec Marvel Versus Capcom, cela donne le petit Dragon Ball FighterZ. Un jeu délicieux, à l'aspect graphique époustouflant, un vrai putain de jeu-vidéo compétitif.

Parce que jusqu'à maintenant, si les Tenkaichi et Xenoverse étaient bien rigolos, on ne peut pas dire qu'on y retrouvait la quintessence du jeu-vidéo. Apprentissage ? Il y a bien des différences entre les gens qui ont dosé le jeu et d'autres non, mais franchement tout le monde s'en branle. Il s'agissait de finir le jeu solo le plus vite possible, puis de farmer les boss (pour les opus Xenoverse). Ah si, Tenkaichi était utile en fin de soirée arrosée, quand on faisait des équipes absolument WTF. Avec Dragon Ball FighterZ, allez tous manger vos oignons, on parle d'un vrai jeu de combat. Un jeu de combat qui contient tout un tas de spécificités et de détails, mâtinés par les génies d'Arc System Works.

Ici, on parle de Jump Cancel, d'Assist, de combos qui demandent des heures d'apprentissages, de connaissances de match up, de réflexes et de mind game. Ça parait chiant, hein ? Et ben les salauds, ils sont arrivés à faire un jeu technique, et qui pourtant explose dans tous les sens, et rend comme jamais hommage à Dragon Ball, Z, GT, Super ou je ne sais quelle itération. Tenkaichi, Xenoverse ? De la merde, face à la mise en scène que l'on retrouve dans Dragon Ball FighterZ, qui pourtant derrière ce déluge d'action cache une profondeur de jeu jamais vu dans une production de la licence.

Alors oui, si vous voulez doser en online, vous êtes prévenus. Vous allez tomber sur des fous furieux, des mecs qui tâtent ce genre depuis des décennies, le genre de type qui a déjà passé 10h en entraînement pour trouver son combo inbloquable qui va vous niquer la gueule. Mais vous n'êtes pas obligés. Le jeu solo est très fourni, avec un mode histoire qui non seulement tient la route (enfin pour un scénario Dragon Ball hein), et qui regorge d'idées intéressantes pour plaire aux joueurs solo.

Tout ce qu'il manque à ce foutu jeu pour que je lui foute un 10, c'est de proposer Sangoku Petit jouable. C'est tout. Alors faites-le Arc System Works, au moins dans un DLC, et après allez bien vous faire foutre vu le nombre d'heures de ma vie que je viens déjà de perdre à cause de vous.

MAJ : Le solo est présent et relativement touffu, mais qu'est-ce que ça manque de challenge. Par contre, les scenettes entre les personnages sont exquises et très respectueuses de l'univers, ça vaudrait presque le coup de le faire rien que pour ça !