Dying Light, c'est la surprise de ce début d'année. c'est le Triple-A que tout le monde attendait comme une merde innomable et qui s'avère une expérience trés honnête.
Pourtant, c'était pas gagné : Histoire ultra-cliché, personnages inexistants, univers déja vu cinq cent mille fois et musique générique se battaient pour cacher derrière l'immondice l'or : Le gameplay.
Dying Light est un jeu à gameplay. Son level-design au petit oignons invite à utiliser le système de Parkour tout simplement génial du jeu. D'une fluidité trés peu égalé, se balader au sein d'Harran en sautant d'immeubles en immeubles est un régal de chaque instant.
Il faut aussi mentionner les zombies. Ceux-ci, extrêmement clichés, sont aussi malléable que du beurre dans lequel notre coutelas se fera un plaisir de trancher. Dynamique avec un excellent feedback, les joutes sont également un point fort du titre.
Le jeu dispose également d'une trés bonne durée de vie : 15h en rush, bien plus si on s'adonne aux quêtes secondaires.
Le problème, c'est qu'il faut une raison pour jouer. Dying Light la perd dans sa deuxième partie : alors que la lassitude nous gagne, une nouvelle map s'ouvre, remplie de promesses. Sauf que la, la mayonnaise ne prend plus : le gameplay stagne et la moisissure extrême des quêtes proposés comme du scénario mettent rapidement à bas tout désir de complétion. Le manque de variété des armes empêche également le gameplay de s'élever au rang d'exemple, et la lassitude assaille vite le joueur.
Quel conclusion en tirer ? Dying Light est un jeu trés fun et plaisant les 10 premières heures. Passés celles-ci, difficile de passer sous silence les tares immenses en terme d'ambiance et de narration qu'il se traine derrière lui. Mention spécial à l'ancien joueur de Dead Island qui se lassera d'autant plus vite que le jeu n'en est qu'une itération améliorée.
De belles promesses gâchées même si le soft reste une agréable surprise.