Excellent rapport qualité/prix d'occaz !

Il fut un jour où un pote m'a dit :
- "Tiens, je peux tester ce jeu vite fait chez toi?"
- "Ouais va s'y, c'est quoi ton jeu?"
- "Enslaved"
- "C'est quoi comme style et ça parle de quoi?"
- "C'est un jeu d'aventure en 3d"
- "Ok, met le"

Mon pote a donc testé ce p'tit jeu en allant jusqu'au début du chapitre 2 (soit environ 1h aprés le début du
jeu)
J'ai d'abord été époustouflé par les scènes d'actions intenses et le réalisme des graphismes et animations,
durant tout le premier chapitre,puis par la beauté des décors verdoyant du 2e.
En y ayant aperçu des scènes d'actions, de plate forme sur rail et d'infiltration, ce jeu a éveillé mon
envie d'aller plus loin dans cette aventure.
"Dis moi t'as pas d'autres jeux à faire toi?"
"Euh si....je te le prête en attendant si tu veux"
"OK!"

Dans la globalité, j'ai adoré ce jeu!

Ma première impression était la bonne. Ce jeu ne brille pas par ses scènes de plate forme. On est même à
l'opposé d'un "open world". Tout est plus ou moins guidé: va par là on te dit! De toute façon t'as pas le
choix....Ça donne un côté un peu frustrant car nous évoluons dans de magnifiques décors que nous ne pouvons
qu'admirer avec notre caméra.
Il y a quand même des moments où vous pouvez vous balader, notamment lors des passages avec le nuage,
et d'autres, où vous devrez sortir du rail pour faire le chasseur de tech orbes sans trop pouvoir vous en éloigner.


Dans sa jouabilité, ce jeu est un beat'em all à la God Of War sans pour autant l'égaler.
Monkey (le héro) est assez rigide à manipuler de façon générale : il faut bien se placer au rebord pour sauter et les
scènes de baston se voient rendues parfois difficiles grâce à notre amie la caméra, cette chère caméra...bref.
Ces même scènes de baston où, contrairement à ce que j'ai lu sur d'autres critiques du jeu, ne se limitent pas
à smasher comme un gogole un seul bouton. Ces même personnes sont surement passé à côté de l'aspect technique du jeu.
Loin de tenir tête à un Bayonetta (que je n'ai pas aimé car l'habillage pour frustrés de la meuf m'a dégoûté)
qui, à ce niveau là, est un modèle du genre, Enslaved a tout de même un minimum de variété dans sa technique proposée, sans être l’extase nous sommes d'accord:
Vous avez 2 boutons de coups disponibles (horizontaux et verticaux), un bouton de garde, des esquives possibles
après desquelles vous pouvez contre-attaquer en appuyant sur la touche des coups horizontaux ( 2 coup possibles en fonction du moment pendant l'esquive ou vous contre attaquez), une combinaison donnant lieu à une attaque de la mort qui tue (bien pratique d’ailleurs) et une charge pour étourdir les adversaires.
La plupart de ces possibilités sont déblocables via votre menu en les achetant grâce à vos tech orbes que vous aurez récupéré tout au long de votre aventure. C'est à se demander comment ses personnes ont fini le jeu...
Nous avons aussi droit à des phases de shoot, avec votre bâton magique, assez réussies qui sont souvent une intro à une scène de fight.

Au niveau des graphismes, j'ai trouvé ce jeu très beau, notamment les décors verdoyant et non fluo ( réglez peut être vos écrans, je n'y ai vu que du vert légèrement vif certes mais n'exagérons rien).
Pas de problèmes d'aliasing ou de skip frame me concernant. MERCI la 360 (petit clin d’œil amical aux pro PS3).

Concernant le scénario, je dirai classique mais efficace avec des questions ouvertes soulevées à la fin.
Vous verrez par vous même l'évolution de la relation entre les protagonistes du jeu, il serait dommage de vous spoiler.
J'ai aussi apprécié l'humour utilisé durant les dialogues.

Et, pour finir, pour moi, le point fort du jeu: LES SCENES D'ACTION
On est carrément dedans! Digne des grandes réalisations cinématographiques, vous aurez votre dose d'adrénaline garantie!
Les boss et semi boss à affronter sont assez impressionnants par leur tailles et leur rapidité pour certains. Vous vous sentirez tout nabot par moment (oui oui, même si vous êtes à la base over body buildés) et pour refaire une comparaison avec une référence du genre, Enslaved n'a pas du tout à rougir face à God Of War sur ce point.

En conclusion, Enslaved, sans innover, reprend pas mal de bons ingrédients propres au genre pour vivre une expérience vidéo ludique réussie devant son écran. Compter une 15aine d'heure pour le finir pépère mais vous pourrez refaire l'histoire (vous pouvez choisir directement le chapitre) pour chasser tous les tech orbes, débloquer toutes vos capacités via le menu et trouver tous les masques : coucou aux chasseurs de succès ;)
Sans mériter que l'on lâche 70€ dessus, au prix auquel vous pouvez le trouver d'occaz (environ 10€), RUEZ VOUS DESSUS!