Final Fantasy IX
8.3
Final Fantasy IX

Jeu de SquareSoft et Hiroyuki Itō (2000PlayStation)

"A présent, ayez l'obligeance de nous laissez vous enlever !"

Final Fantasy IX est pour moi l’apogée du studio SquareSoft, parfois trop éclipsé par le succès de Final Fantasy VII, FFIX fut le premier FF auquel j’ai pu jouer et l’un de mes premiers RPG. Même 10 ans n’auront pas suffi à dissoudre mon envie perpétuelle d’y rejouer, rien que pour retrouver son univers enchanteur bien distinct des autres jeux du studio ou pour découvrir de nouvelles choses.

Dans cette œuvre, le très regretté studio Squaresoft a réussi à mettre en scène une histoire prenante dans un univers qui pour moi est le plus réussi de la série, à la fois proche mais éloigné de ce qui a déjà été fait. Le jeu se construit autour de l'héroïque fantasy mêlée à une ambiance Moyenâgeuse qui rend du plus bel effet, notamment lors de l’exploration d’anciennes ruines ou de cités bâties en aval de châteaux avec des chaumières et des ruelles en routes pavées dont le jeu nous donne la possibilité d’explorer sans relâche leur immensité. Il y a quatre continents dans FFIX qui ont des caractéristiques bien distinctes ce qui donne des environnements splendides à découvrir tels que des forêts sombres, des grottes gelées, des cités arides ou des arbres gigantesques. Je pourrais vous parler sans fin de l’univers de ce jeu mais ce ne serai sans vous priver de le découvrir par vous-même ce qui reste la meilleure chose à faire.

Comme à l’accoutumé le joueur disposera d’un groupe d’aventurier non pas dénué de charisme qui parcourra la carte du monde à la recherche d’indice les faisant avancer dans leur quête. Djidane, le héros que l'on contrôlera la majeure partie du temps, est un anti-héros, voleur de profession et kidnappeur de fortune, on le retrouve au début du jeu dans un groupe de mercenaire nommé les Tantalas, complotant un enlèvement d'une figure princière. Une fois introduit dans le château, le plan se déroule à merveille mais lors de la rencontre entre notre héros et la princesse, celui-ci apprend qu'elle désirait fuir son château natal. "A présent, ayez l'obligeance de nous laissez vous enlever !" De ces mots s'ensuivit une longue aventure, notre groupe d'aventurier s'élargissant régulièrement notamment avec le fameux mage noir Bibi ou encore le chevalier Steiner lié par serment à la princesse. Encore une fois ce serait vous nuire que de trop en dire sur le scénario de ce jeu.

S’il y a bien une chose pour laquelle FFIX restera pour moi le meilleure FF de la génération PS1 c’est bien grâce à ses graphismes qui n’ont pas pris une seule ride. FFIX mérite également le titre du jeu le plus beau de la PS1 à mes yeux. C’est avant tout de son design dont je parle, à chaque nouveau tableau on se retrouve émerveillé ou perdu tant il y a de choses à voir et de détails. La grande palette de décors variés, font pour moi la force de ce FF.

Chose pour laquelle je préfère ce FF aux autres c’est son système de jeu, notamment les combats au tour par tour trop vite abandonnés par SquareEnix de mon humble avis quant aux jeux sortis par la suite. Un système de jeu à la fois détaillé mais facile à prendre en main, une gestion de l’inventaire et des compétences plutôt aisée même pour une personne ne touchant pas souvent aux RPG nippons. Un autre facteur de mon engouement autour du jeu est que les personnages ont chacun une classe bien définie, par exemple seul Djidane pourra utiliser la compétence « voler » ou encore seul Bibi pourra utiliser la magie noir et ainsi de suite, élément que l’on perd dès l’épisode suivant : Final Fantasy X sur PS2 qui est également l’un de mes favoris. Une grande gamme d'armes, armures et accessoires permettent d’optimiser nos héros ce qui permet d’apprendre de nombreuses compétences car celles-ci sont en effet rattachées aux équipements et nécessiteront un temps d’apprentissage.

Nobuo Uematsu, ce nom de prodige ne vous dit probablement rien mais c’est cet homme qui a composé les excellentes musiques de nombreux jeux et notamment de ce FF. Ce sont des mélodies qui restent dans la tête et qui vous suivent longtemps après une session de jeu mais aussi des anciens thèmes revisités tel que le thème des chocobos. Certains thèmes figurent parmi les plus belles mélodies du catalogue SquareSoft tels que « The place i'll return to someday » ou encore « You are not alone ».

Final Fantasy IX est un jeu qui vous demandera un grand investissement pour l’apprécier à sa juste valeur mais une fois ceci fait ce sont des dizaines d’heures de plaisir qui vous attendent. Si vous êtes amateur du genre ou que vous n’avez fait que FFVII ou FFVIII ce serait une faute que de passer à côté de cette œuvre monumentale qu’est Final Fantasy IX.
Mogglio
10
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Créée

le 2 févr. 2014

Critique lue 256 fois

Mogglio

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