Graphiquement et musicalement FFXII est excellent en retrouvant cette identité qui fait la force du monde d'Ivalice. J'ai trouvé Sakimoto aussi plus convaincant que d'habitude, amenant plus de variations dans son style pourtant si statique.
L'univers d'Ivalice est toujours aussi fascinant, le soin apporté au moindre détail est bluffant, chaque dialogue semble avoir été écrit avec énormément d'attention et le tout donne une cohérence comme rarement vu dans un RPG. Le scénario commence très bon et les premières heures nous mettent directement dans le bain, malheureusement il s'efface de plus en plus pour au final disparaître pendant plusieurs dizaines d'heures avant le final. Les personnages sont pour la plupart très bien écrits et intéressants tout le long excepté Vaan et Penelo totalement inutiles et irritants, heureusement qu'ils s'effacent au fur et à mesure.
Mais là où FFXII échoue pour moi c'est dans son gameplay. Entre le système de gambit, en théorie alléchant mais qui automatise beaucoup trop les combats au point de simplement regarder le jeu la majorité du temps, les plaines et donjons interminables et monotones, le système de coffres qui m'a totalement échappé (15 Gil dans le donjon final?), le système de job qui se remplit beaucoup trop vite et fait stagner l'évolution de perso, rajoutant à la monotonie déjà affolante des combats, je compte sur les doigts d'une main les moments où je me suis amusé. Heureusement cette version offre un accélérateur de vitesse qui permet de passer les moments les plus barbants rapidement, sans ça je ne pense pas que je serai allé au bout ou en tout cas avec probablement 2 point de moins sur la note.
Bref un jeu qui m'a conquis par son univers, ses personnages et son scénario mais dont le gameplay m'est complètement passé à côté. Dommage, c'est la majeure partie du titre...