Homefront : une moitié de jeu

De la pub, beaucoup de pub autour de ce jeu, marqué par la présence du scénariste d'Apocalypse Now.
Retour sur ce jeu qui à première vue tenait toutes ses promesses.

Graphismes/Bande Son -> 4/5 : Franchement, l'ensemble est très cohérent, nous sommes en pleine immersion dans cette Amérique dévastée. Détail des personnages, explosions, véhicules, armes : c'est beau et convaincant. Je n'ai pas vu un seul bug contrairement à certaines personnes.
Les doublages sont également très réussis, et il en va de même pour les bruitages : ça pète dans tous les sens et dans un brouhaha général, de quoi nous encrer encore plus dans le jeu.


Gameplay -> 2,5/5 : Gameplay très classique, les séquences en hélico sont bien fichues, tout comme celles quand nous sommes sur un blindé à mitrailler tout ce qui bouge. En revanche, le plaisir est très bridé dû à une I.A franchement débile et décevante. La longue séquence d'infiltration est nullissime et ultra risible tant les ennemis sont cons, aveugles et statiques. Bref, les ennemis du jeu, c'est de la rigolade !

Durée de vie -> 1/5 : j'ai rarement vu un FPS aussi court, 4-5 heures à tout casser avec une fin qui laisse vraiment à désirer. Certes, les développeurs ont pensé le jeu à long terme puisqu'une suite était déjà annoncée, mais honnêtement, c'est limite du foutage de gueule. Aussitôt commencé que c'est déjà fini. De quoi faire passer la durée de vie d'un Call Of Duty pour celle d'un Final Fantasy (Bon ok, j'abuse).

Scénario -> 4,5/5 : c'est la force du jeu, une histoire futuriste et visionnaire qui tient debout, pas grand chose à reprocher de ce côté-là. Il est juste dommage que ça finisse trop subitement.


VERDICT → 12/20 (donc 6/10) : Homefront aurait pu être un bon jeu qui sort de l'ordinaire, dû à des graphismes dans la bonne moyenne, et surtout grâce à un scénario convaincant, qui est généralement le point faible d'un FPS. Malheureusement, la faiblesse de l'I.A vient gâcher tout le plaisir du jeu, plaisir qui arrive à peine que le jeu est déjà terminé. En somme, le travail n'a été fait qu'à moitié !