Tips: don't be afraid of dying
Comme il est tard, qu'il fait chaud et que je ne suis pas équipé en stuff danse de la pluie, je vais faire court.
Concept.
Toi personnage, toi tuer tout ce qui bouge (et même ce qui ne bouge pas trop). De maniere brutale si possible.
C'est vu de dessus façon premiers Gta, 4 touches pour se déplacer, la souris pour viser, frapper et prendre des armes.
Petite subtilité, le personnage principal porte des masques lui conférant des capacités spéciales (marcher plus vite, tuer à coup de poing…)
On choppe vite le coup et même pour un handicapé du clavier comme moi le jeu est très agréable à ce niveau là.
Réalisation.
A la vu des screenshot, vous devez trouver ça soit particulièrement moche soit trop styly retro pixel art et vas-y que je me touche la nouille.
Perso, ça a titillé ma fibre nostalgique mais pas plus que ça. J'aime le rétro et le pixel certes mais le beau pixel. Le pixel vanilla ware pas le gros carré made in famicom.
Tout jugement personnel mis à part, la simplicité de la réal sert surtout à dynamiser l'action et à la rendre plus lisible. On ne perd pas de temps à voir les ennemis ou à se repérer dans un niveaux (qui sont assez courts d'ailleurs), on est là pour faire un carnage et pas du tourisme.
Surtout que le coté dynamique est parfaitement soutenu par la musique (oscillant entre le frénétique et le psychédélique) et l'absence de temps mort, dans les niveaux qui ne sont que pure action ou entre deux runs (la touche R suffit à recommencer immédiatement).
Narration.
Je vous bassine avec le coté survolté de l’action mais le point qui m’a probablement le plus accroché est bien l’histoire. SI la fin (les fins ?) est plus que discutables, la mise en place de l’intrigue est à mon sens assez géniale. Flashback, distorsion de la réalité, animations et séquences de jeu spécifiques (vous avez déjà pissé sur un cadavre avant d’y foutre le feu ?)
Tout ça est introduit petit à petit dans le soft ce qui laisse au joueur le temps de se poser des questions, d’élaborer ses théories, bref de vivre l’histoire plus que de la subir.
Addiction.
Ce jeu est une drogue. Je n’ai pas pu en décroché avant de l’avoir terminé. Et j’ai replongé après l’avoir terminé. Il m’en fallait plus. Je devais tout débloquer, les armes, les masques, trouver les morceaux de puzzles dans les niveaux.
Je voulais être sur d’avoir tout fait, tout vu. Une fois fait, j’ai décroché. En ayant fini le jeu 2-3 fois, il ne propose plus de challenge (à part le scoring) et ne parvient pas à retenir le joueur, peut-être qu’un mode coop (ou un éditeur de niveau) aurait pu relancer la machine. Car avec le temps on connait les niveaux par cœur et les chemins à faire pour faire un max de dégâts en peu de temps.
Difficulté.
Point important sur lequel je voulais revenir, la difficulté du titre. A mon sens, il n’est pas difficile, il est punitif. La règle est qu’un seul coup suffit à tuer (vous ou les ennemis, boss exceptés). Si vous mourrez c’est que vous avez joué comme une patate (ayant raté des gardes au fusil à pompe dans un couloir, je sais de quoi je parle), soit que vous avez foncé comme un abruti.
Car si le jeu est frénétique, il vous offre la possibilité de vous infiltrer, d’observer les environs, de planifier vos assauts. Si vous n’avez pas vu le garde, le chien ou si vous avez fait du bruit, tant pis pour vous.
Et puis il a beau avoir une esthétique old school, il intègre des mécaniques bien récentes. S’il n’y a pas de barre de vie il y a quand même des checkpoints à chaque étage du niveaux. Vous ne recommencerez pas tout à chaque morts.
Même les boss (il y en a 2) ne sont pas particulièrement difficiles, il demande juste une technique particulière. J’ai mis 15 min pour le boss de fin et je ne pense pas être particulièrement un bon joueur. Persévérant peut-être.
Bref, jouez-y !
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