Jeu-œuvre d’art précédé d’une solide réputation, Ico a su me séduire alors que je suis d’ordinaire plus attaché au fond ludique qu’à la forme, qu’elle soit narrative ou visuelle.
Le jeu vous happe dès son introduction, qui est proprement é-pou-stou-flante ! Elle pose l’univers comme rarement, en se montrant à la fois onirique, magnifique, en provoquant votre curiosité, bref elle est géniale et réussie en tous points !!!
On se retrouve perdu dans ce château à l’échelle écrasante, et on se sent vraiment insignifiant face aux obstacles qui barrent notre route. L’esthétique est impeccablement maîtrisée, et le côté « un seul grand niveau » donne une tangibilité folle à l’environnement.
L’histoire est belle, avec un côté onirique renforcé par les non-dialogues, et on vit vraiment quelque chose d’un peu spécial aux côtés de Yorda.
Côté gameplay c’est moins la fête, car c’est très basique quand même, presque famélique : des combats toujours identiques, une caméra pas toujours exceptionnelle, et certaines résolutions d'énigmes sont un peu prise de tête à mettre en application, même quand on a compris quoi faire.
Ico n’est pas le meilleur jeu du monde, vous l’aurez compris, mais ce qu’il fait bien il le fait vraiment de manière impeccable !
15/20