Montjoie ! Saint-Denis!

Medieval II Total War c’est l’essence même de la stratégie de guerre et de la gestion d’une puissance économique et militaire.
J’ai commencé les Total War par ce jeu, et puis je suis tombé amoureux. Nécessairement c’est celui que j’aime le plus, mais les autres titres sont tout aussi bons. Je suis juste pas objectif vu que ce jeu a été une grande claque et que j’ai passé des centaines d’heures dessus (et c’est peu dire).

Dans Medieval II Total War, tu diriges une faction de ton choix parmi les 5 disponibles au début, puis, à force de poutrer tes ennemis, tu débloques d’autres factions, pour aller poutrer d’autres ennemis… et ainsi de suite. Bwef, le but du jeu n’est ni plus ni moins que de conquérir le monde tel qu’il était connu à l’époque, rien que ça mes ayeux !

Ce jeu ne se développe pas uniquement sur le principe du tour par tout basique avec un déplacement des troupes et des batailles en temps réel. A côté de ça, il y’a une grande partie de gestions des cités et châteaux-forts de votre nation. Il faut construire les bâtiments les plus propices à votre développement, engager les unités au bon moment et au bon endroit, gérer votre population, votre compte en banque, votre statut religieux et votre foi envers votre religion respective (d’ailleurs le pape il est pas commode…). Bref, tout un éventail de choses à faire qui donne au jeu une durée de vie… illimitée.
L’IA est parfois un peu débile. Plutôt que de capturer un château simple à prendre car peu fournit en garnison, elle préfère s’attaquer à une capitale remplit de bons soldats bienveillants prêt à en découdre. Mais heureusement, quelques patchs viendront régler cela. Enfin, là où je voulais en venir, c’est que les niveaux de difficultés sont adaptés au niveau du joueur. Si t’es nul et que tu as jamais fait de la gestion/stratégie, bah le mode facile convient parfaitement. Si au contraire tu es fort d’une expérience non négligeable dans le domaine, le mode le plus élevé (Difficile, ou très difficile, j’sais plus) sera nettement moins évident (mais pas impossible).

Le plaisir jouissif d’emmener en croisade ton armée de badauds au beau milieu du désert est quand même sympatoche. Sinon tu peux te la jouer conquérant et aller te taper l’incruste en Amérique, mais là faut pas avoir peur de te prendre une bonne branlée corrective. Enfin, en gros, peu importe ton style de jeu tu trouveras ton bonheur (sauf si tu es pacifiste, dans ce passe ton chemin l’ami).
Une extension, « Kingdom », est disponible, rajoutant quelques petites frivolités à ce jeu déjà fort agréable. A tester ! Mais ce qu’il y’a de bien avec cette extension, c’est qu’elle permet l’ajout de nombreux mods et patchs créent par la communauté très active de Total War, dont notamment l’extension Third Age qui vous plonge au beau milieu de la Guerre de l’Anneau dans le monde de la Terre du Milieu inspiré de l’univers de Tolkien.
Bref, qu’importe que tu sois un vaillant chevalier, un terrible tyran ou un petit paysan sans ambition, tu arriveras à prendre en main ce jeu relativement facilement. Contrairement aux titres comme Crusader Kings II ou Stellaris (de l’excellent studio Paradox Intecractive), le système de gestion de votre pays est moins développé et bien plus axés sur la bagarre, et c’est ça qu’est bon ! Et vos personnages ont un système de famille et de développement personnel parfois un peu frustrant. Genre ton meilleur fils qui a les meilleurs attributs et qui est moult bad-ass n’héritera pas du pays parce que ce sera l’autre glouton atrophié somnambule laid et hystérique qui est le plus vieux… sérieux quoi les mecs, un peu d’logique là !
Mais je garde un certain plaisir à aller marier mes princesses à de bons princes afin de voler les meilleurs généraux ennemis, fourbement bien sûr.

Sur ce, je m’en vais m’occuper de ces pleutres de germains avec ma cavalerie Française… parce qu’avouons-le, quand on joue à ce jeu, on est tous un peu chauvin !
Allez, MontJoie ! Saint-Denis !