Ahhh Metal Slug ! Voici un test que j’ai écrit à l’origine pour les versions Saturn et Neo Geo, j’ai depuis revendu mon exemplaire MVS mais je garde toujours ma version Saturn… miam ! Allez c’est parti pour un petit flashback sur cet excellent « kill-em-all » que SNK savait nous pondre ! Un énorme merci à l’ami Murazame pour ces screenshots in-game réalisés pour Satakore.com sur la version Saturn ! Metal Slug, voilà un titre que bon nombre de gamers connaissent bien. C’est sur Saturn que la firme de SNK a réussi la plus belle adaptation (hors MVS et AES) de son chef d’oeuvre. Pour ma part, je l’ai découvert comme la plupart d’entre vous dans les salles d’arcade toutes enfumées, comme cela se faisait avant l’application de la loi Evin, on ressortait de là avec l’odeur de tabac froid un peu dans le même style que lorsqu’on était accroc de la borne du vieux PMU du coin (et Dieu sait qu’il y en a dans ma région natale, on ne se moque pas !). Toute une ambiance me direz-vous mais ce n’est tout de même pas ma faute si Metal Slug me rappelle tous ces souvenirs ! Passons aux choses sérieuses, sur Saturn il fut distribué en mai 1997 et SNK a eu la brillante idée de le coupler avec la cartouche 1Mo RAM ce qui apportera, nous le verrons, un véritable plus technique comparé à l’adaptation Playstation. Ce petit aperçu que je vous propose s’inspire fortement de la version Saturn comme vous aurez pu le comprendre mais également (pour le mode Arcade) de nombreuses parties effectuées sur Neo Geo. Pour ceux qui ne connaissent pas la célèbre série (y en existe-t-il encore ?), une rapide présentation s’impose. Metal Slug est un jeu d’action / shooting à scrolling horizontal (communément appelé kill’em’all) vous mettant dans la peau d’un militaire (membre des Peregrine Falcons) lâché au milieu de territoires ennemis et au sein desquels vous allez devoir tout détruire tout en en ressortant vivant ! Développé par la société Nazca, sorti à l’origine en MVS, il fut adapté sur de nombreux systèmes de plus ou moins belle manière… A ce jour, il existe 6 épisodes de ce mythe qui sont pour certains excellents alors que d’autres sont quelque peu décevants (notamment les épisodes 4 et 5 avis de Man-Jimaru donc si vous n’êtes pas d’accord je n’y peux rien !). Trêve de présentation pour nos amis ignares, intéressons nous au fameux premier épisode, qui lança le genre et notamment son adaptation sur notre 32 bits préférée. La galette dans le lecteur, la cartouche bien enfoncée (attention tout de même aux problèmes de connections du port cartouche, assez récurrents sur Saturn), le pad (voire le Virtua Stick pour les furieux de mon genre) bien échauffé, ça commence ! Première chose que l’on voit, un petit singe qui lance des grenades avec une barre d’état qui avance lentement (à mon goût) surtout que je suis un afficionado de la version MVS (oui je sais on ne compare que ce qui n’est comparable !) donc léger bémol ! Le menu apparaît comme sur la version arcade, le logo Metal Slug en haut de l’affiche, on appuie sur Start et voici les options : Arcade Mission, Combat School, Art Gallery et Option. L’Art Gallery est assez bien fournie avec de l’artwork vraiment digne de SNK, qu’il vous sera possible de débloquer au fur et à mesure des missions. Les options sont très classiques, nombre de vies, difficulté, gestion des boutons, etc…

Le mode Combat School vous permettra d’apprendre à maîtriser la bête en testant différents modes de jeu sur les différents niveaux que vous aurez débloqués au fil de l’Arcade Mission. Arcade Mission est en fait la réplique parfaite de la borne avec ses 6 missions légendaires vous entraînant dans des endroits tous aussi dangereux avec pour boss final de chaque mission des ennemis tous plus redoutables les uns que les autres. Votre but est peu compliqué : arriver à bout du Général Morden (un Saddam Hussein-like) ce qui implique détruire tout ce qui va s’interposer sur votre chemin (ennemis, véhicules, bâtiments, boss) et libérer les otages que vous trouverez au fur et à mesure de votre avancée, vous ne pourrez pas les louper ils ressemblent à nos bons vieux ZZ Top ! Pour la prise en main de votre mercenaire, rien de plus simple, le pavé directionnel pour diriger Marco Rossi ou Tarma Roving (selon joueur 1 ou 2) ensuite trois boutons : tirer avec l’arme sélectionnée, lancer des grenades ou sauter. L’artillerie dont vous disposez est assez conséquente, pour débuter un pistolet automatique avec munitions illimités qui s’avèrera vite obsolète devant les armées qui déferleront à l’écran, accompagné de grenades tout ce qu’il y a de plus classique. Vous pourrez ramasser au fil de votre parcours des armes spéciales (limitées en munitions) dont le Heavy Machine Gun (fusil mitrailleur), Flame Shot (lance-flammes), Shotgun (fusil à pompe) ainsi que le Rocket Launcher (lance roquettes). Vous aurez également la possibilité de monter dans le Metal Slug, un petit tank très costaud qui se trouve être très utile dans certains cas (boss de la première mission par exemple). Cela peut paraître maigre comparé aux épisodes suivants mais je peux vous assurer que pour maîtriser ces armes il va falloir passer un peu de temps sur le soft.

Metal Slug, voilà un titre que bon nombre de gamers connaissent bien. C’est sur Saturn que la firme de SNK a réussi la plus belle adaptation (hors MVS et AES) de son chef d’oeuvre. Pour ma part, je l’ai découvert comme la plupart d’entre vous dans les salles d’arcade toutes enfumées, comme cela se faisait avant l’application de la loi Evin, on ressortait de là avec l’odeur de tabac froid un peu dans le même style que lorsqu’on était accroc de la borne du vieux PMU du coin (et Dieu sait qu’il y en a dans ma région natale, on ne se moque pas !). Toute une ambiance me direz-vous mais ce n’est tout de même pas ma faute si Metal Slug me rappelle tous ces souvenirs ! Passons aux choses sérieuses, sur Saturn il fut distribué en mai 1997 et SNK a eu la brillante idée de le coupler avec la cartouche 1Mo RAM ce qui apportera, nous le verrons, un véritable plus technique comparé à l’adaptation Playstation. Ce petit aperçu que je vous propose s’inspire fortement de la version Saturn comme vous aurez pu le comprendre mais également (pour le mode Arcade) de nombreuses parties effectuées sur Neo Geo.

Pour ceux qui ne connaissent pas la célèbre série (y en existe-t-il encore ?), une rapide présentation s’impose. Metal Slug est un jeu d’action / shooting à scrolling horizontal (communément appelé kill’em’all) vous mettant dans la peau d’un militaire (membre des Peregrine Falcons) lâché au milieu de territoires ennemis et au sein desquels vous allez devoir tout détruire tout en en ressortant vivant ! Développé par la société Nazca, sorti à l’origine en MVS, il fut adapté sur de nombreux systèmes de plus ou moins belle manière… A ce jour, il existe 6 épisodes de ce mythe qui sont pour certains excellents alors que d’autres sont quelque peu décevants (notamment les épisodes 4 et 5 avis de Man-Jimaru donc si vous n’êtes pas d’accord je n’y peux rien !). Trêve de présentation pour nos amis ignares, intéressons nous au fameux premier épisode, qui lança le genre et notamment son adaptation sur notre 32 bits préférée. La galette dans le lecteur, la cartouche bien enfoncée (attention tout de même aux problèmes de connections du port cartouche, assez récurrents sur Saturn), le pad (voire le Virtua Stick pour les furieux de mon genre) bien échauffé, ça commence ! Première chose que l’on voit, un petit singe qui lance des grenades avec une barre d’état qui avance lentement (à mon goût) surtout que je suis un afficionado de la version MVS (oui je sais on ne compare que ce qui n’est comparable !) donc léger bémol ! Le menu apparaît comme sur la version arcade, le logo Metal Slug en haut de l’affiche, on appuie sur Start et voici les options : Arcade Mission, Combat School, Art Gallery et Option. L’Art Gallery est assez bien fournie avec de l’artwork vraiment digne de SNK, qu’il vous sera possible de débloquer au fur et à mesure des missions. Les options sont très classiques, nombre de vies, difficulté, gestion des boutons, etc… Le mode Combat School vous permettra d’apprendre à maîtriser la bête en testant différents modes de jeu sur les différents niveaux que vous aurez débloqués au fil de l’Arcade Mission.

Arcade Mission est en fait la réplique parfaite de la borne avec ses 6 missions légendaires vous entraînant dans des endroits tous aussi dangereux avec pour boss final de chaque mission des ennemis tous plus redoutables les uns que les autres. Votre but est peu compliqué : arriver à bout du Général Morden (un Saddam Hussein-like) ce qui implique détruire tout ce qui va s’interposer sur votre chemin (ennemis, véhicules, bâtiments, boss) et libérer les otages que vous trouverez au fur et à mesure de votre avancée, vous ne pourrez pas les louper ils ressemblent à nos bons vieux ZZ Top !

Sur le plan de la jouabililité comme indiqué un peu plus haut, la prise en main n’est pas bien compliquée, 3 boutons et la croix de direction (ou le stick suivant la manette utilisée – un bouton pour sauter, un pour tirer, un pour lancer des grenades). Le personnage répond au doigt et à l’oeil, heureusement vous allez me dire, car dans Metal Slug ça pète de partout, que ce soit les soldats qui arrivent à l’écran par hordes, vous tirant dessus ou vous envoyant des grenades ; les chars, hélicoptères ou encore avions qui vont se charger de vous faire trébucher… pour échapper à tout ça et arriver au bout, il va vous falloir avoir des réflexes et vous entraîner maintes et maintes fois. Concernant la difficulté, réglable dans les options, celle-ci est plutôt bien gérée, la première mission se terminant à peu près « facilement », tout se corse dès la seconde moitié de la seconde mission, pour devenir de plus en plus délirant au fil de votre avancée ! Un énorme challenge pour les fans d’action et surtout ceux qui apprécient le style « old-school » dans lequel il fallait s’acharner pendant des heures afin de maîtriser la bête, un peu dans le style des Contra de l’époque ! Je ne vous fais pas de dessin concernant le jeu à 2 qui est tout bonnement excellent.

Puisque l’on parle d’old school et des bonnes choses que l’on faisait avant, il est grand temps d’aborder la réalisation… Je ne vous cache pas plus longtemps que SNK a vraiment fait du bon boulot, comme à leur habitude sur Saturn en pondant à chaque fois les adaptations les mieux réussies et les plus fidèles (sauf peut être Garou Densetsu 3 sur ce support je peux vous l’accorder). Et elle en a du jus la Saturn, notamment grâce à la cartouche RAM 1Mo obligatoire pour faire fonctionner Metal Slug, elle n’a vraiment rien à envier à son homologue de l’époque, bien au contraire ! Malgré quelques petits ralentissements (que l’on retrouve sur la version originale MVS) sur la destruction des boss, l’animation ne souffre absolument pas, Marco et Tarma sont très bien animés, on retrouve régulièrement les petites mimiques qui font tout le charme de Metal Slug (quand on ne touche à rien pendant quelques secondes par exemple). Le souci du détail est omniprésent tout au long du jeu. Du côté des graphismes, le jeu est doté d’un aspect très cartoon, on peut même parler de 2D exemplaire de ce point de vue là. Les boss de fin et de mi niveau sont imposants (le tiers de l’écran). Les arrières plan sont très détaillés et en parfaite harmonie avec le reste de l’action et surtout en parfaite adéquation avec le lieu de la mission. Du côté de la bande son, il n’y a pas grand chose à critiquer, tout colle parfaitement avec le style de l’action, très entraînante et parfaitement synchronisée.

Pour conclure, je ne vais pas y aller par quatre chemins vous l’aurez compris, Metal Slug fait partie des jeux que l’on ne peut pas oublier surtout pour les aficionados de l’arcade pure et dure. De nos jours, nous avons bien du mal à retrouver dans les jeux vidéo ce plaisir instantané procuré par la série et surtout dans ce premier (et unique) opus sur Saturn. Cette version 32-bits nous fait sortir les tripes de la console, une action intense qui plus est, identique à l’originale au niveau de la réalisation avec comme gros plus des bonus comme l’artwork gallery : cette version Saturn est un véritable modèle en matière d’arcade !
Man_Jimaru
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le 27 mars 2013

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Man Jimaru

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