C'est par Metro : Exodus que j'ai découvert cette trilogie. Non pas qu'elle me fut inconnue jusqu'alors mais que je n'ai jamais pris le temps d'y jouer à l'époque de 2033 et Last light. Ainsi, l'arrivée d'un opus moderne fut l'occasion idéal de rattraper le retard.
Commencer par Metro : Exodus m'a permis d'avoir deux points de vue bien distinct. La vision du jeu en tant que "stand alone" et, plus tard la vision du jeu dans l'ensemble que forme la trilogie Metro.
Le jeu est beau, oui. Ma vieille machine ne me permet pas d'aller plus haut qu'en high settings mais déjà là on est bien. De ce point de vue, le moment le plus mémorable fut ma rencontre avec la locomotive. Wahou! La mise en scène de la découverte a bien aidé aussi.
L'ambiance est réussie. Ici c'est surtout la partie de la Volga qui remporte la palme haut la main. Imaginez, la nuit s'installe, vous avancez doucement dans les hautes herbes qui longent le fleuve afin de ne pas attirer l'attention et là, la pluie commence à tomber et enrobe vos oreilles d'un doux plic ploc. Magique.
L'infiltration que permet certains niveaux est efficace même si très basique.
Mais ce jeu à aussi pas mal de défauts.
- Chargements assez long.
- On doit ramasser trop de trucs pour crafter ce qui fini par nuire à
l'immersion. Ramasser des petites pièces mécanique par centaines, ça passe encore, je veux bien croire que ça rentre dans mon sac à dos. C'est moins le cas quand je ramasse des cubis de produits chimique. On fini par se croire dans Fallout 4.
- carte pas toujours très inspirée. La partie désertique étant la pire.
J'ai rapidement eu envie de quitter cette zone. Il faut savoir
qu'elle à été faite pour être explorée avec le véhicule fourni (ce
qui explique l'immensité de la map). Le hic c'est que ce véhicule, en
plus d'être énervant à contrôler, ne nous permet pas une bonne
visibilité sur l'extérieur. En conclusion soit vous devez faire un
nombre de halte conséquente afin de fouiller les points d'intérêt,
vous arrêtant à la moindre occasion, soit vous passez à côté de bon
nombre de choses. Perso j'ai tout fait à pied. C'était plus long mais
paradoxalement je crois que j'ai gagné mon temps.
- Animations et dialogues d'un autre temps. Avec des PNJ dont les
gestes sont désynchronisés par rapport au débit de parole.
Bref, sans avoir encore mis la main sur ses prédécesseur j'ai trouvé que ce Metro : Exodus était donc un bon FPS qui tente de proposer du semi open world (la Volga est un exemple de réussite contrairement à la zone désertique qui est un échec) en rupture avec son traditionnel couloir, et ce malgré les défauts cités précédemment.
Mais depuis, j'ai eu le loisir de finir Metro : 2033 et Metro : Last light. Il me faut donc revoir ma note à la baisse parce que Metro : Exodus est en fait un énorme pot pourri bien peu inspiré allant jusqu'à copier/coller un passage entier de 2033 et un combat en arène de Last light. Il y a beaucoup à dire mais c'est vraiment ce qui m'a le plus marqué et forcément déçu aussi.
En conclusion, si l'on aborde ce jeu en faisant abstraction des opus précédent, Metro : Exodus est plaisant à parcourir bien qu'inégal, oscillant entre semi open world et couloir. en revanche en tant que dernier maillon d'une trilogie, cet épisode se révélera bien peu inspiré, voir même décevant.