NieR: Automata
8.1
NieR: Automata

Jeu de Platinum Games, Yoko Taro et Square Enix (2017PlayStation 4)

Pour des raisons évidentes, cette analyse critique contient des spoiler !!!! Donc si vous comptez faire le jeu. Evitez de le lire sinon j’espere que cette critique vous satisfera.


Nier Automata est un jeu d’action Rpg – Shoot Them Up sortie en février 2017. Il est développé par Platinium Game , une société de jeu vidéo qui à le vent en poupe sur internet malgré qu’ils soit à l’origine de jeux médiocre comme Legend of Korra ou Metal Gear Revengeance. Internet à une mémoire sélective et une pensée de ruche, c’est pour m’opposer au doxa culturel du net que je me lance dans ce billet sur ce jeu afin d’en donner un avis mesuré et le plus possible objectif et puis donner mon opinion ; bien entendu cet avis est subjectif et bien que l’usage de certain verbiage peuvent donner l’aspect de l’objectivité , je me refuserai à donner une vision arrêté et péremptoire contre une oeuvre culturel qui mérite un respect particulier.


Le jeu a été créé par Toro Yoko également responsable sur Nier premier du nom accompagné par le producteur Yosuke Saito et le talentueux Keiichi Okabe, compositeur qui signe d’ailleurs une bande son authentique et singulière. Akihiko Yoshida d’ailleurs se charge du chara-design du jeu avec une certain maestria en ce qui concerne A2 et 2B, cependant une certaine paresse se dégage de son travail par rapport au personnage secondaire qui ont un design trés classique et peu inspiré pour ne pas dire parfois incipide.


Nier Automata aborde l’histoire de 9S, A2 et 2B (l’ordre est important) , trois androides chargé de balayer la terre des « formes de vie mécanique ». Au ordre du groupe YorhA, les trois héros devront se confronter aux dernieres reliques d’un monde devasté par les humains et les aliens puis par leurs machines qui auront reproduit le même eternelles combat. Alors que des unités Goliath (artillerie lourdes mécaniques) sont détecté sur terre, 2B est envoyé afin de liberer la zone de la domination de machine hostiles. Et c’est la que le jeu commence.


De gauche à droite : Toro Yoko, le créateur, Yosuke Saito et Keiichi Okabe
Nier Automata : Un jeu d’auteur ?
Toro Yoko est un personnage incongru et excentrique dans le monde vidéoludique actuelle. Se présentant avec un masque d »Emile » pour les interview de Nier Automata et ayant une certaine façon d’écrire l’histoire d’un jeu. Un point de vue et une façon de faire trés particuliére.


Il rédige les jeux à la maniére de certains ecrivains ; il écrit d’abord la fin de l’histoire et de maniére achronologique, il rédige les différents point marquant de l’economie du jeux afin que celui-ci soit orienté autour de deux ou trois moments importants. N’ayant pas joué aux divers autre jeux de la franchise.


La sequence du décés de 2B à été pensé pour être marquant. Il est içi question d’un virus qui la détruit interieurement et alors que le joueur l’incarne, on ressent viscéralement la douleur du personnage, jusqu’a son, décés façe à 2A inattendu tellement habitué que sont les consommateurs à voir des fins positives dans les produits culturels.


j’ai vite été surpris tout au long de mes recherches quant aux type de tonalités abordés par cet artiste : des tons sombres , dérangeant et imprévisibles et un rapport particulier à la philosophie notamment de Socrate, Jean Paul Sarte et Pascal.


L’inspiration philosophique s’avére transparente dans Nier: Automata ; entre le droide « Pascal » à qui il faut ramener le livre « pensée », le droide « Jean Paul » faisant clairement réference au pére de l’existentialisme , le jeu ne cache aucunement ces velleités d’élever le débat.


D’ailleurs dans Nier Automata , c’est avec intelligence que le jeux nous pose des questions à la fin de l’ultime crédit du jeu, pendant un mini jeu extrémement difficile ou la défaite est oblibatoire, des questions tels que « le jeu vidéo est il un passe temps futile ? » est posé. Le joueurs obligés de refuter cette question ,pense encore à elle alors que la partie du mini-jeu reprend. C’est une question Socratique pour deux raison : le joueur est obligé de penser au enjeux du jeu vidéo et à ce qui lui apporte , mais il force aussi le joueur à se poser des questions en corollaire avec la question de la futilité du jeux vidéo.


Un jeu structurellement problématique
L’ecriture de Yoko Toro pose probléme. Le jeu à une structure en trois actes subdivisé par des fausses fins pas forcément pertinente. Vingt-six fins, tel est le postulat du jeu cependant outre les quatres fins canon du jeu, vingt et une d’entre elle sont inutile voir liberticide. Quel désarroi quand le joueur veut retourner à la base de la resistance et est coupé par une fin ridicule , un pauvre texte puis des crédits accéléré.


Ensuite la structure pose probléme ; pour une autre raison, le premier acte du jeu, celui de l’andoide 2B est celui de l’exposition, on decouvre les differents niveau de l’open world (un des plus petit que j’ai vu ces derniéres années..Certains jeux playstation 2 propose des open world bien plus grand, vivant et interessant, Okami, Grand Theft Auto Vice city ou encore Shadow of Colossus) et le systéme de jeu qui est dans un pur style Beat them all 3d , présentant une altérnative aux jeux comme Devil May Cry ou encore God Of war, cependant ne les défiant au niveau qualitatif aucunement. Il en sera question plus tard. Le deuxiéme acte du jeu, celui entourant 9S et étant une redite de celui de 2B avec un personnage moins puissant, basé sur un mini jeu digne d’un jeu flash sur internet et néanmoins le moins interessants et celui qui fait perdre tout le rythme instauré pendant le premier acte. Enfin le dernier acte du jeu on l’on incarne A2 et 9S particuliérement réussi fait la synthése des moments ecoulés du jeu et offre une certaine transcendance.


Quel fût mon ennui par rapport aux deuxiéme acte, le joueur répete la même histoire avec un personnage plus interessant au niveau scénaristique certe mais aussi trés ennuyeux à jouer et tant que joueur. Plus faible qu’A2, le jeu nous oblige ainsi à jouer a son mini-jeux détestable qui est bien moins prenantr que le systeme Beat Them all naturel .


Avait t’on besoin d’incarner 9S afin de comprendre que la guerre entre les formes de vie mécaniques à lieu et à remplacer la guerre humain-alien ? Que les deux entités créatrices ont disparus ?


Bien que le jeu parle de Dieu notamment avec l’allégorie de la tour était il interessant d’affaiblir la jouabilité à ce point ? Xenogear racontant la même chose ne le faisait pas, au contraire d’ailleurs, le gameplay servait cette question.


Certe le 3éme acte avec A2 rattrape un peu le probléme même si on se retrouve avec un personnage à peine exploiter à incarner qu’est A2 , qui est ni plus ni moins qu’une 2B avec le pouvoir Berserk en plus et sans robe. A peine a t’on le temps de prendre plaisir à jouer avec elle, que la dispersion de la fonction sujet se fait sentir. On retourne jouer 9S et ainsi de suite, jusqu’a la toute fin du jeu ou l’on choisit avec quel belligerant nous verrons la fins du jeu.


Le jeu manque dans son aspect scénaristique à nous faire suivre trois héros alors que finalement une fois le jeu fini , on se rend compte que seul 9S était le personnage principal du jeu. Les deux androides féminie ne sont réduit qu’a des objets permettant de faire avancer l’histoire et à mettre en erection les enfants prépubaire avec de la poudre aux yeux .


Un Gameplay anecdotique


Un gameplay type God of War, Devil May Cry et autres espéce du genre avec un coté RPG pas trés interessant dans l’open world. Tel est la premiere partie de l’hybridation alchimique du jeu.


Oui ça marche en ce qui concerne A2 et 2B mais beaucoup moins avec 9S.


Le coté action/RPG marque un tour de force quand l’on decouvre les3 type de pod disponible chacun ayant une capacité tel que le laser, mitrailleuse et missile. Tout adepter de Shoot Them Up reconnaitra ses trois capacités , outil de base du jeu de shoot spatial.


D’ailleurs plusieurs phase du jeu sont des phase de Shoot them up, outre le fait que ce soit rafraichissant et trop de jeu de tir sont publié à l’heure actuelle, le systéme est efficace et use avec intelligence les differentes outil de ce type de jeu par rapport au scrolling ou autre.


Le dernier systeme de gameplay est celui du piratage qui est le systeme de gameplay qui m’a d’ailleurs le plus oripillés.


On suit une fleche capable de tirer et devant désactivers des boules proteger par un bouclier. Il faut anéantir tout les autres pions afin de le détruire. Pour un jeu de cette generation, ce type de mini jeu est peut etre inatendu mais aussi extremment faible. Trés peu de nuance, repetitif et moyennement ludique , il s’avére être un des pire coté du jeu.


A partir du 2eme acte, on ressent la volonté du jeu de nous forcer à jouer à cet odieux mini-jeu . J’ai dû revenir jouer à Bastion tellement ce mini-jeu n’est pas amusant, surtout que il nous coupe du réel jeu et de son ambiance graphique et musical pour un jeu digne d’un mini-jeu Flash .


C’est grave.


Nier Automata : le jeu de la non-liberté


Autrement que le fait que le jeu soit un « open world » factice. Open world factice pourquoi ? Certe la map est chargé entierement alors que le disque tourne dans la console cependant le jeu s’avere chapitrer et divisé en divers niveau, dans lequel des boss reigne. Chaque niveau devient accessible une fois un certain point du jeu atteint et un transporteur allumé.


L’open world est tout petit et beaucoup de mur invisible sont présent, réduisant de fait la sensation de liberté.


Les differentes fins du jeu s’opposent à la liberté du joueur à certain moment du récit et montre aussi l’incapacité du jeu a comprendre l’open world moderne.


Comme dans un jeu d’Hideo Kojima, Yoko Taro a voulu controler le joueur et le manipuler dans ses moindres faits et gestes mais Yoko Taro n’a malheuresement aucunement le talent d’Hideo Kojima et les limites qu’ils donnent aux joueurs sont trop façile à cerner et peuvent même gener la suspension consenti du joueur.


Le joueur etant coupé par les differentes, il est difficile d’imaginer que celui ci prenne l’histoire seulement par un attachement des trois actes du jeu et non comme une hstoire distincte. Seul la consommation et la perseverance du joueur distinguera la vision de l’histoire qu’il aura.


Conclusion


Nier automata est un jeu sympathique mais ayant un réel probléme au niveau de sa conception. Bien que le jeu soit fait avec des idées intelligentes et interessantes et qu’elle est une oeuvre qui peut permettre l’ouverure d’esprit du spectateur à certaines litteratures. Cette créature de Frankenstein souffre de divers default qui le rend parfois pompeux à suivre et ennuyeux à traverser . Les intentions sont réussi mais la traduction des idées en gameplay s’avére un echec total .


Malgré les critiques dythirembique sur le jeu, peu de ses même critique l’ont finit et on réellement disséquer la bétes car ils aurait vu qu’elle à le foie d’un alcoolique et des menhirs dans les reins.

ordalie
4
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le 1 févr. 2018

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ordalie

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