No Man’s Sky : My God it’s full of stars !
Le principe de base de No Man’s Sky repose sur une génération complètement aléatoire de l’environnement de jeu. Galaxie, système, planète, lune, flore, faune, météo… (quasiment) tout est différent selon où votre aventure vous mène. Un infini de possibilité pour un nombre infini de destination. Dès les premiers instants du jeu et le crash de votre vaisseau sur une planète inconnue (différente pour chaque joueurs), le dépaysement est total et oui putain, ça fait du bien dans le marché du gaming actuel. Parachuté dans cet espace hostile, le jeu vous donne très peu d’informations sur la marche à suivre, jusqu’à ne plus vous en donner du tout.
Commencer à réparer votre vaisseau, explorer votre environnement, puis destination le centre de la galaxie en suivant votre propre chemin et aventure comme vous le souhaitez. Vous voulez devenir un mania du minerais ? Devenir un pirate de l’espace ? Vous la jouer Bear Grylls et survivre face à une faune hostile et une météo capricieuse ? C’est possible. Votre aventure repose ENTIÈREMENT sur votre imagination. Le jeu est fait pour les joueurs qui ne veulent pas être pris par la main et s’amuser dans un bac à sable aux horizons infinis. Des joueurs qui voudront découvrir des mondes aux paysages souvent magnifiques. Dans ces conditions, le pari de la génération aléatoire est plus que réussie, d’autant plus que le jeu ne dispose d’aucun temps de chargement après le premier pour accéder au jeu.
No Man’s Sky : Dans l’espace personne ne vous entendra crier
Le principe de base de No Man’s Sky repose donc sur une génération complètement aléatoire de l’environnement de jeu. Si le principe est d’une générosité sans nom dans ses points positifs, il est également le plus gros point négatif du soft. Les adeptes de « finir entièrement ce qu’ils ont commencés » n’auront jamais gain de cause tant il est tout simplement impossible de faire le tour entier de la moindre planète. Le principe pose également des gros bugs pouvant vraiment freiner la progression et décourager le plus courageux d’entre nous. Il n’est pas rare de retrouver son vaisseau coincé dans un décor et refusant du coup de décoller.
Avec la technologie actuelle, il n’est pas possible de charger entièrement l’aire de jeu qui, on le rappelle, est censé être infini. Ce qui cause un clipping absolument ignoble et une distance d’affichage juste passable. L’aléatoire posera également des problèmes au Chasseur de trophée tant la moindre action est du coup… aléatoire, vous l’aurez compris. Par exemple, pour certains trophées, il vous sera demandé de répertorier toute la faune de plusieurs planètes. Sauf que vous pouvez y passer 2 heures comme 20 heures pour faire pop toutes les espèces.
Pour continuer à ternir le tableau, on comprend très rapidement dans No Man’s Sky que l’on est voué à faire la même chose jusqu’à plus soif. Farming de ressource, améliorer sa technologie, se faire de l’argent et partir sur une autre planète. Le problème est accentué également par les points d’intérêts disposés aléatoirement sur la carte qui sont toujours la même chose. Pour finir, le gameplay se trouve également être plus que flottant, proposant des gunfight mous et un pilotage de vaisseaux sans finesse.
No Man’s Sky : Que la force soit avec toi
Pour finir, No Man’s Sky n’est pas une expérience déplaisante et fait figure de vent de fraîcheur dans l’industrie. L’amateur de découverte trouvera en lui le parfait jeu détente, à contempler paysages et autres curiosités. Les joueurs ayant constamment besoin d’être assistés perdront pied trop rapidement pour l’apprécier. Personnellement, si une partie du soft m’énerve terriblement, j’ai trouvé dans No Man’s Sky un échappatoire à l’ennui en me créant ma propre aventure et mes propres limites. Je continue toujours d’être sur le soft et je compte bien viser le trophée platine.
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