Aujourd'hui, alors que je consulte nonchalamment mon temps de jeu sur Steam, un horrible constat s'impose à moi. Dans mon top 10, seulement 3 “gros” jeux, le reste étant majoritairement des titres indépendants. “Pas si terrifiant que ça”, me direz-vous tel le jeune fan naïf de Minecraft que vous êtes. C'était sans compter sur le fait que mon top 5 se compose de 3 Tower Defense. Parmi ceux-ci, Plants vs. Zombies qui culmine à presque 25 heures. Je crois que j’ai un problème avec ce type de jeu...
Plants vs. Zombies est un Tower Defense (TD) avec un twist. Comme tous les Tower Defen… Ah non. Ici, pas de twist, il s’agit d’un TD classique avec des ennemis qui progressent sur des lignes. En plaçant des plantes, vous pouvez empêcher les… zombies (c’est bien vous suivez) de progresser. Ces fameuses plantes n’ont pour but de transformer le dioxyde de carbone en oxygène mais bien de défoncer du zombie (ce qui est tout à fait louable également), que ça soit à coup de pois, de pastèques ou de mottes de beurre. Du côté des ennemis, même débilité, avec des perchistes, des danseurs disco et autres. L’ambiance du jeu est suffisamment décalée pour donner envie de voir la suite et ne pas trop se lasser.
Car oui, Plants vs. Zombies est répétitif comme n’importe quel TD (avec ou sans twist d’ailleurs) mais l’arrivée d’un nouvel ennemi force à repenser sa stratégie et à sélectionner différentes plantes pour expérimenter. Malheureusement, la difficulté n’est pas au rendez-vous et le mode “Aventure” se termine les doigts dans le nez (l’autre main servant généralement à tenir la souris). Mais bon, le jeu est quand même généreux car il offre pléthore de modes. Allant du simple mini-jeu, au survival, en passant par le contrôle de l'armée des morts-vivants, ceux-ci offrent une vraie alternative au mode principal et largement plus de défi.
On sent d’ailleurs bien que le jeu a été conçu pour ne pas offrir trop de résistance aux joueurs qui cherchent juste un défouloir et un peu plus de défi pour les acharnés (comme moi) avec tous les modes alternatifs. Le nombre de choses à débloquer est conséquent, ce qui permet de tenir facilement une trentaine d’heures sans trop forcer. Néanmoins, la lassitude aura certainement gagné la majorité d’entre vous bien avant.
Graphiquement, le jeu est bloqué en 800x600 avec des grosses bandes noires sur les côtés de nos écrans de gamers de ouf. Malgré cela, Plants vs. Zombies est plein de couleurs et ne rame que très rarement même avec des dizaines de bestioles à l'écran. L'atmosphère du jeu compense pour beaucoup la sensation de jouer à un portage d’un jeu Flash.
Bref, vous l'aurez compris, Plants vs. Zombies est un TD avec tous les défauts de ce genre : graphiquement limité et répétitif. En plus de cela, le mode principal est très facile. Cependant, tout ce que fait Plants vs. Zombies, il le fait parfaitement. L'ambiance est excellente, les bonus sont nombreux et variés, et les nouveautés qui interviennent tout au long de l'aventure suffisent à relancer l'intérêt. Pour peu que vous soyez amateurs du genre, Plants vs. Zombies est indispensable. Si vous n’êtes pas amateur de Tower Defense (sans twist), c’est le jeu qui a certainement le plus de chance de vous faire changer d’avis. Cela explique aussi les 25 heures passées dessus. Enfin, je crois... Bon, j'y retourne, je vais me chercher un nouveau fix… euh, Tower Defense.