Le gateau n'avait rien d'un mensonge.

Curiosité bien placée. Portal, jamais entendu plus parler que ça avant d'y jouer. Je ne suis un fan ni de Half-Life, ni de ses extensions/mods, etc.

L'orange Box s'est retrouvée dans mon antre parce que 5 jeux en 1.
Et Portal s'y est imposé comme mon préféré sans la moindre peine. Tout d'abord par son ambiance insolite, proche de Cube, d'un hopital et... d'une cage de rat de laboratoire. Car c'est ce qu'on y incarne, un sujet d'experiences. Lesquelles ? Dans leur ensemble, mystere. Une chose est sûre, on y évalue malgré nous le potentiel d'une "arme" au coeur même du gameplay, le centre du jeu : Le Portal Gun.

Cette chose permet de tirer deux projectiles, une entrée et une sortie. A n'importe quelle surface. Tirez "l'entrée" au plafond et la "sortie" au mur adjacent... Et préparez vous à une bonne migraine, en imaginant les casses têtes que ce genre d'appareil promet. Car c'est ce qui vous attend, tout au long de ce jeu, certes très court, mais ultra rythmé et diablement bien pensé.

Les énigmes sont particulièrement retorses puisqu'au fonctionnement pas toujours évident au premier abord, mais d'une logique sans faille, on finit toujours par s'exclaffer d'un "ah mais ouais putain, mais ouais !! C'est bon ça !!!". Plutot bon signe. Il s'agit pourtant "simplement" de passer d'une salle a la suivante, en placant des foutus cubes sur des interrupteurs, d'éviter des projectiles, de les dévier, de franchir des gouffres, esquiver des tourelles, etc...

Tout est magnifié par le Portal Gun ? Pas seulement et loin de là ! Ici, tout est question d'humour ! L'intelligence artificielle qui vous observe vous dispense de commentaires absolument terribles, tant dans leur contenu absolument humour noir/cruel que dans le ton de la voix, parfaitement inhumain, voire enfantin/synthetique. A l'image des tourelles, blanches, nickel, qui vous tirent dessus comme de bons vieux ennemis, mais qui vous feront mourir de rire avec leurs commentaires tout doux lorsque vous vous enfuyerez ou les detruirez... "oh ? ne partez pas ?".

Ce contraste constant entre l'horreur de la situation (qui etes vous, que foutez vous la ? Merde, vous etes en danger de mort) et le détachement complet des "protagonistes" inhumains est véritablement génial.

Et puis franchement, quel autre jeu est capable de vous faire aimer un putain de cube à déposer sur un socle ?

Portal est court. Portal est un casse-tête. Mais qu'est ce que c'est

bon
drole
plutot pas moche
fin
agencé à la perfection
bon
drole
bon
drole

The cake is a Lie.
Jouez-y.