Ouuuuuuuuuh les fils de pyiouuute ! Houuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu !
Cette fin ! Mais quelle fin de meeeeeeeeeeeeeeeeeerde xD !!!
Depuis les années 80 et les cas "Mario" et "Castlevania" c'est interdit de nous faire le coup du "ha bah en fait c'était un rêve LOLLE". (Oui, 2 L, E)
Et pourtant, je dis ça avec le sourire, mais c'est un sourire jaune (pas parce que je suis asiatique, ni parce que, c'est original, on joue un personnage asiatique), car voyez vous, cette fin... Elle a tellement désamorcé la tension, elle a tellement pourri mon expérience de jeu... Ha bah je vous le dis cache, si j'avais fais l'effort de bien me comporté tout au long du jeu, à la fin, j'ai défoncé tout le monde. Haaaa ni une ni deux, je lui ai collé dans le fondement sa main, à ce vil Alex...
Mais reprenons depuis le début.
Prey 2017 n'est pas une suite spirituelle de Prey 2006, ou plutôt, ce devait être une suite tout court, avant que le développement parte à 15 milles lieux de là.
On reprends le nom, et on fait complètement autre chose ? Vous avez chié dans la colle là les mecs xD ... J'aurais préféré un autre nom, et le reste du monde aussi pour le coup.
Bref.
Certains ont fait référence à ce Prey comme étant "un digne successeur de BioShock".
Hmmm'oui, à la rigueur, une partie de mois voudrait le nier mais... Bah... Ça fait appel à la morale d'une certaine manière :
De ce que j'en ai compris, les NeuroMods qui permettent de débloquer le potentiel des humains utilisent de la matière exotique, et pour en produire, ils donnent des prisonniers à bouffer aux aliens.
Et puis, on a ce sentiment de montée en puissance (qui sera totalement gâché par cette fin de merde d'ailleurs...).
J'avoue y avoir joué en deux fois, une première fois à la sortie en mode survie, où jme tapais des bonbonnes d'oxygène, eeeeet... Une corruption de sauvegarde... Ou plus exactement : après la première phase dans l'espace où je m'étais fais royalement chier, j'avais arrêté de jouer pendant 6 bons mois, le temps pour les devs de sortir 50 milles patchs pour réparer leurs jeu tout pété (cela dit ils ont jamais été foutu de mettre une putain d'option pour régler le FOV ou désactiver le Motion Blur... Hein...), ce qui a conduit à des incompatibilités avec les sauvegardes.
Un an et demi plus tard, j'ai retenté l'expérience, mais en normal cette fois (enfin, plus ces maudites bouteilles à gérer, ouf).
Le jeu a une durée de vie correcte (21h à mon compteur, et il y a un NewGamePlus qui refile les mods déjà acheté précédemment), et on peut même prolonger l'expérience avec un DLC facultatif sans grand intérêt (je l'ai pas fini encore, mais bon, là j'suis pas franchement motivé). Il y a aussi un mode multi honteux compatible VR souffrant de l'absence de joueur et d'options graphique et de fonction de mappage de touche (le personnage tourne sur lui même quand on fait gauche/droite... Ridicule...).
Il y a beaucoup de backtracking, le station est un labyrinthe géant, et j'avoue m'être perdu plus d'une fois en suivant des couloirs sans fins, sans jamais regarder mes objectifs. Il y en a tellement à faire en même temps qu'on progresse quelque part quoi qu'on fasse.
Le twist de milieu de jeu où l'on débloque les capacités Typhoons m'a agréablement surpris, jusqu'à ce que je lise les pouvoirs disponibles (sur le net, car en jeu ils sont grisés, faut les débloquer pour pouvoir ensuite les acheter... C'est chiant...).
J'ai passé une grande partie de l'aventure sans ces pouvoirs, mais après avoir accumulé 75 NeuroMods, jme suis dit que, bon, au bout d'un moment, le but du jeu c'est aussi de les utiliser.
Et bien même en les achetants, je ne les ai pas utilisés : se transformer en bidule pour se planquer ? Une seule fois, pour passer une porte.
Coller une onde de choc ? Une paire de fois pour défoncer un Tisseur quand j'avais pu de balle dispo.
Finalement, c'était très dispensable, j'aurais pu faire l'aventure sans.
Prey ne souffre d'aucun autre défaut que celui d'avoir ce nom pourris (et d'avoir une fin de merde, mais ça encore, c'est à interprétation).
C'est un très bon jeu, les graphismes sont très bien, les animations excellentes, la bande son pète souvent un câble (mais on lui pardonne), l'histoire est originale (sans compter qu'on joue un personnage d'une ethnie sous-représentée), et qu'en plus on peut choisir le sexe du personnage que l'on incarne.
J'aurais aimé plus de personnalisation (pouvoir régénérer les PV sur le temps par exemple ; je sais bien que les opérateurs sont là pour ça et que c'est volontaire, maiiiiiiiis... Bon... Parfois ne pas faire comme tout le monde parce que "nan mais le dev a une visiiiiiiion tu compreeeeeeeeends euh" ; "euh ta gueule" oui surtout).
Allez, un bon gros 9 bien poilu.