Resident Evil 5
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Resident Evil 5

Jeu de Capcom (2009PC)

Et la peur venait du noir...
Ah Raccoon City ! Son manoir, son commissariat, ses rues chaleureuses, pleines à craquer de chaleureux zombies cherchant à vous faire un poutoux poutoux dès que l'occasion se présentait comme si vous aviez une pancarte FREE HUGS attachée autour du cou. Ses angles de caméras fixes et bien trouvés, son scénario, ses scripts à vous provoquer des arythmies cardiaques tous les 2 mètres, ne sachant quoi trouver derrière la porte que vous avez ouverte, vos 3 balles et vos 2 plantes vertes dans la poche (oui, c'est peu, mais c'est fait exprès)...RHAAAAAA...Mes premiers frissons vidéo ludique avec Silent Hill... Et puis tient c'est marrant parce que Raccoon en langue de cervoise tiède ça veut dire Raton Laveur. Et si vous êtes un fan de Rambo, vous rajoutez Sly et ça vous fait Sly Raccoon, un putain de bon jeux de plateforme sur PS2 mais là vraiment, je suis hors sujet.

Puis vint un numéro 4 assez déstabilisant. Plus d'angles de caméra fixe, vue caméra à l'épaule, paysages mystérieux de l'Europe de l'Est - Ah non on me dit dans l'oreillette que c'est en Espagne. C'est vrai que ça fait très Costa Brava - et deux choses très irritante : on a plus peur et ils ont toujours pas compris que l'on pouvait dégommer des zombies tout en marchant...Sabre de Bois !!!!!

Alors pour ce numéro 5, à quoi s'attendre ? Et bien en fait je ne sais pas trop, je n'y ai joué que 2 heures mais voici les premières impressions.


I bless the rains down in Africaaaaaa !!!
Cinématique d'intro, un gars encapuchonné avec un masque Vénitien sur la tronche mais en plus flippant, un africain en train de se tortiller sur le sol, il a visiblement mal. Deux hummers déboulent dans le village, des militaires courent dans tous les gens : « GO, O, GO !!! Périmètre sécurisé » Hum...dans le même ce sont des militaire alors question vocabulaire... Plan large sur la savane vue d'hélicoptère (merci Y-A-Bertrand ;-...) Un chevalier solitaire et sa montu...oups... une jeep et un beau blond, baraqué à la gueule typiquement GI Joe, se sieur Chris Redfiel. Et oui, après Raccoon City, l'Espagne, le voici en Afrique. Arrivé en ville il fait la connaissance de Shalomar chaiplusquoi qu'est africaine comme moi je suis polonais mais bon passons. Et hop, on prend les commandes. Et là !! Autant les cinématiques d'intro étaient belles, autant le jeu en lui-même est SUPERBE ! Ça m'en a décroché la rétine !!!C'est beau, c'est vivant, détaillé, ça bouge de partout (les arbres, les plantes, le mouches, les gens...). Non, vraiment, déjà Far Cry 2 m'en avait collé plein les mirettes pour ces paysages africains démentiels (bien que ce FPS n'était pas des palpitant...) mais là, Sapristi !!! Et pis ça bouge vraiment, on peut déplacer notre perso. Ah bah c'est la technologie ma p'tite dame. Bon, par contre, pour enrailler tout risque de galettes sur votre écran tout beau, placez la sensibilité de la souris sur 4 ou 3 sinon c'est juste gerbant.


Gear Of Evil
Bon et niveau maniabilité, gamepaly et tout ! Minute paillon, y a pas le feu au zombie ! Ah bah si en fait, en deux secondes et trente centième tout bascule (vous vous rappelez dans From dusk till dawn, ils sont dans le bar, tout pépère tranquille à boire des mojitos, et tout et d'un coup d'un seul ça par en vrille) Bah là c'est un peu pareil sauf que l'on sait à quoi s'attendre !

Bon, armé de ma bi..euh de mon flingue (chargeur 10 balles hein...10 balles ! fichtre !!!) et de mon couteau (machette est peut-être plus approprié...) on se retrouve encerclé par des dizaines de zombies franchement pas amicaux (mais chercheraient-ils à nous faire bobos les malotrus ????) Bon, bah 10 balles quoi, c'est court et on ne marche pas sur les chargeurs alors on dégaine la machette et on slash à tout va. (Oui ma p'tite dame, c'est du Survival, on vous a enlevé le Horror. Et avec ceci ?). Je vous ai parlé de la touche « F » ? Non ? Ah bon, bah tant pis...

J'en étais où, ah oui, survival qui fait pas peur. C'est un peu là le hic, c'est beau, c'est nerveux, ça tranche dans le vif du sujet (hihihih) mais à aucun moment je n'ai ressentit le frisson des premiers RE. (Séquence nostalgie, pitite larme à l'œil, Glenn Medeiros en fond sonore, coucher de soleil....), manquerait plus que l'on puisse se planquer derrière les barrières, les angles de murs et tout... Ah on ne peut pas... bon...Non, soyons franc, ça ne fait pas peur et l'on ne sursaute pas (trop), on n'angoisse pas (du tout). Dommage !

Press the button !!! cornegidouilles, press the button !!!!
Définition Action contextuelle : consiste à limiter le joueur dans son contrôle du personnage à seulement quelques touches qui s'affichent à l'écran. Ces touches s'affichent les unes après les autres tout le long de la cinématique, et de manière rapide et inattendue, pour surprendre le joueur qui doit appuyer sur les touches simultanément à leur affichage.


Un zombie te saute à la gorge pour faire un rooo câlin ? Tapote comme un malade les touches « Q » et « D ». Tu veux balancer un crochet et un uppercut - parce que t'es un GI Joe avec des poils sur les gambettes et que même que les zombies t'as pas peur et que tu leur colles des mandales ? Appuie sur la touche « F » (au bon moment siouplait !). Tu veux ouvrir une porte ? Appuie sur « F », ouvrir un coffre ? « F ». Sauter ? « F ». Descendre ? « F »....Aider ta copine africaine qu'elle est africain comme moi – ah déjà dis ça... - appuie sur... « V » ...AH AHAHAHA. J'vous ai bien eu. Oui, heureusement, il n'y a pas que la touche « F » qui est sollicitée mais vous verrez qu'elle deviendra votre meilleure amie. Ah oui, vous voulez récupérer des cartouches, des plates vertes (pour votre intérieur ça ferais zoli non ?), de l'or (oui, une Afrique fantasmée est une Afrique pleine à craquer d'or que les gens laisse ci et là. Faut pas croire, nous on fait pousser du blé euh de l'or...si, si, c'est dans les jeux vidéos qu'il le montre alors c'est vrai...ARGGGG). Récupérer des grenades, et bien, touche « F »...Bon je m'arrête là, je crois que vous avez compris où je voulais en venir.


Saga Africaaaa, Ambiance de la brouuuuusse (en fait rien à voir avec le paragraphe qui suit, c'est juste comme ça)
Sacrebleu ! Il y a deux éléments qui ne passe que très moyennement (non en fait il y en a un qui ne passe pas du tout). Primo : L'ambiance flippante des premiers est sacrifiée au profit d'un bon gros shooter à la troisième personne dans l'esprit Gear of War sans le système de couverture. Et pour moi un R.E ça doit donner un minimum de sensation, ça devrait être contractuel (t'engloutit un Big Mac, tu prends du gras, c'est contractuel, bah là ça devrait être pareil !). Ça c'est le point qui passe moyennement. Secundo (et là franchement ça passe pas !) : Saperlipopette, nous avons un as des as de l'armée made in US entre les mains, un gars qui bouffe du zombie au p'tit déj et ce gros naze n'est pas capable de viser et marcher en même temps (comme dans les précédent en fait). Sauf qu'avant ça se justifiait, nous étions dans un survival horror. Maintenant nous sommes dans un shooter. Eh les mes, assumez jusqu'au bout !!! Parce que franchement ça, c'est la loose ! Sinon revenons à nos morts-vivants. Graphiquement ça déchire ! Animation au taquet et fluide en mettant tout à fond, cohérence d'ensemble, zombies bien teigneux, jeu nerveux et rythmé ! Je pense passer outre les deux premiers points et m'accrocher un peu pour voir comment ça évolue.
Vous reprendrez bien une tranche ? Non ?

Benedetto28
6
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le 13 déc. 2010

Critique lue 273 fois

Benedetto28

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