Montrez-moi ce qu'est un bon jeu, Mister Kennedy... - Ramon Salazar
Inutile de chipoter sur tout ce qui a pu être dit et qui se résume en une phrase : "C'était mieux avant". Sans doute. Peut-être. Pas du tout. Passionnément. Je n'en sais rien.
Tout ce que je peux dire, c'est que je me suis bien éclaté devant cet opus attendu. Si Capcom a encore des progrès à faire au niveau du gameplay, la rigidité du précédent volet laisse ici place à une réactivité à l'attaque bien plus immersive et une dynamique de jeu jouissive. Si certaines parties des trois campagnes sont un peu redondantes, le reste est un plaisir à savourer avec modération et comme il se doit. La durée de vie, exemplaire permet aisément au public de devoir y trouver son compte pour peu qu'ils apprécient le jeu à sa juste valeur.
Certes, tout n'est pas parfait. Certains passages sont victimes de problèmes de collision parfois assez agaçants et le scénario, construit brique par brique peut désorienté et ne trouve son vrai dénouement qu'à la fin de la campagne de Ada, hélas la moins réussie du jeu malgré tout.
Le reste n'est pas de ce bois là, heureusement. Tout dans leu jeu a été travaillé avec un certain soin admirable. Le travail sur le son, le doublage et les bruitages est admirable, les graphismes sont tout à fait corrects malgré certaines textures pixelisées mal dissimulées et la diversité des environnements du jeu enchantent réellement.
Le jeu ne dépasse pas RE 4, nous sommes d'accord. Mais il corrige brillamment RE 5. Et ça, dans une opération marketing commune à tous les jeux vidéos où une suite se doit d'être supérieure à son aînée, c'est une bonne chose à prendre en compte.
Au final, un très bon jeu d'action. Et un très bon Resident Evil. C'est dit. Comme quoi, peut toujours faire un bon jeu sans Albert Wesker.