Dans la famille des "je te bousille une licence merveilleuse en 1 seul épisode" Resident Evil 6 est un challenger de choix. Un bien meilleur challenger, même, que le tristement réputé Final Fantasy 13.
N'y allons pas par 4 chemin : si Resident Evil 5 s'était déjà illustré dans sa capacité à dénaturer la saga maître du Survival/Action-Survival, ce 5ème opus avait le gros avantage d'être ludique ! Trés ludique ! Et c'est un moindre mal pour un jeu...Ce n'est pas le cas pour Resident Evil 6.
Nous voici devant un cas d'école qui reprend les pires éléments apportés par la génération PS3/360/Wii en les réunissant de manière incohérente.
Voici la recette miracle. A mélanger à grosses dose et dans l'ordre de votre choix :
-Une mise en scène aussi bodybuildé que grand-guignol
-Un scénario inintéressant et incohérent
-Une progression totalement couloiresque
-Des QTE mal foutue à n'en plus finir
-Des explosions
-Des flingues
-Encore des explosions et des flingues
-Des scènes cinématiques à tous les coins de rue
-Des courses poursuite en voiture
-Des scènes de guerre
-Des courses poursuites en moto-neige
-Des zooms pour indiquer où aller
-Des dialogues plats
-Encore des zooms pour indiquer où aller
-Des scènes scriptées
-Des scènes scriptées
-Des scènes scriptées
-Des jolis graphismes (quand mêmes)
-Du déjà-vu
-Encore du déjà-vu
-Encore encore du déja-vu
-Des scènes répétitives interminables
Et vous obtenez Resident Evil 6.
Une performance avec un tel budget !