Resident Evil 7
7.3
Resident Evil 7

Jeu de Capcom (2017PlayStation 4)

Comme vous le savez, je suis friand de la saga Resident Evil au cinéma. Malgré les critiques et comparaisons aux jeux qui lui sont faites, je n’avais jamais réellement regardé le pourquoi du comment. Certainement à cause des visuels vieillissants de la première trilogie et l’orientation centrée sur l’action de la seconde. Aujourd’hui, maintenant que la saga s’est achevée au cinéma (retrouvez ma critique ici) au terme de six films et qu’un reboot est en préparation (ce qui n’est pas une grosse surprise, regardez Saw), j’ai porté mon attention sur le nouveau jeu de la saga, Resident Evil 7 sorti sur les consoles en janvier dernier, coïncident avec le film. En prime, cette nouvelle expérience s’est enrichi de la technologie VR de Sony (réalité virtuelle). Qu’en est-il ? En voici la réponse.


Le moins que je puisse dire, c’est que j’ai été bluffé par la qualité de jeu. Immersif et terrifiant, cette première expérience de jeu Resident Evil est une franche réussite, et je pense que cette impression a été renforcée par l’utilisation du casque de réalité virtuelle, me plongeant au coeur de l’horreur. A travers les yeux du personnage d’Ethan, je me retrouvais dans la position de victime des évènements. Pour vous faire une brève présentation, l’histoire de ce septième épisode est une sorte de soft reboot. Nous incarnons Ethan, un jeune homme qui part à la recherche de sa femme portée disparue trois ans auparavant dont il retrouve la trace dans une plantation abandonnée au coeur de la Louisiane. Sur place, il va faire la connaissance de l’effroyable famille Baker. Malsain à souhait, le jeu se réinvente en répondant aux exigences actuelles, notamment face à la concurrence. Il y a comme un air familier à la série Massacre à la tronçonneuse d’un point de vue esthétique. Insalubre, glauque et malfaisant, la maison des Baker est une maison des horreurs.


Prisonnier, Ethan n’a d’autre choix que de lutter pour sa survie. En revenant aux racines du genre du survival horror, Capcom réussi son pari. En jouant à la première personne, la proximité n’est que plus grande et lorsque vous rajouter à cela l’usage de la VR, on n’en sort pas indemne. Personnellement, j’ai vraiment eu peur, car les jump scares peuvent arriver de n’importe quel endroit. Nous sommes les yeux du personnage, ce que nous voyons à l’écran, c’est nous qui le décidons. Par conséquent, des éléments peuvent survenir de n’importe où, ce qui rend l’expérience de jeu encore plus terrifiante et pesante. On ne peut se cacher longtemps dans cette maison. Le déroulement du jeu offre peu de répit au joueur rendant certains passage oppressant. Chaque élément traversé donne naissance à des sueurs froides dont vous vous souviendrez. Non seulement la famille Baker menace à chaque recoins de la bâtisse, mais comme vous êtes dans un jeu Resident Evil, il n’y a pas que les humains qu’il faut craindre. Et ça, c’est le pire de tout. Comme vous le voyez dans la bande annonce, des créatures dégoulinant d’une substance noire surgissent quand on s’y attend le moins.


Chaque avancement s’accompagne de terreurs plus grands. Dans sa volonté de se reconnecter avec ses origines, l’équipe du jeu augmente la difficulté en forçant le joueur à explorer la maison afin de récupérer des armes, des munitions vitales sur vous espérer survivre. Les balles sont comptées et l’intensité des scènes s’accentue au fur et a mesure. je me souviens d’un passage où seulement trois balles me restaient dans mon revolver tandis que je m’aventurais dans une épave grouillant de monstres à détruire. Ce n’était pas facile mais après plusieurs tentatives, j’en suis sorti victorieux. Tout le jeu peut être résumé comme ça: un expérience de survie, minute par minute. Des ressentis d’autant plus angoissant lorsque vous jouer avec la VR de Sony. Cette technologie facilite nettement les mouvements de la caméra, la découverte de l’environnement et la visée lors des affrontements. Je reconnais, ca diminue la difficulté puisque nous ne perdons plus de temps à viser l’ennemi avant de tirer. On place notre tête faisant office de viseur sur la créature et on tire, c’est aussi simple que ça. Simple oui, mais cela ne retire en rien l’épouvante qui anime les lieux.


Pour une première expérience de jeu Resident Evil, c’est une réussite sans nom. M’immerger dans cet univers sombre et macabre bourré de références du genre m’a traumatisé par moment mais l’histoire du jeu m’a passionné. Je regrette cependant une durée de vie plutôt courte que ce que je m’attendais. Pour vous donner une idée, j’ai terminé le jeu avec le mode facile (oui, j’ai débuté en petit joueur) en neuf heures trente maximum. Avec une échelle plus intime en terme de terrain de jeu, abandonnant le coté globe-trotteur des derniers épisodes, se focaliser sur des personnages inédits et facile d’accès est un grand atout. Je conseille donc aux amateurs d’horreur de tenter l’expérience, en VR si cela vous est possible pour beaucoup plus de sensations.


Venez me suivre pour d'autre critiques ici :)

JimmyJoubin
8
Écrit par

Créée

le 23 juil. 2017

Critique lue 124 fois

JimmyJoubin

Écrit par

Critique lue 124 fois

D'autres avis sur Resident Evil 7

Resident Evil 7
Choub
8

Survival horror is back

Ma première expérience de survival horror a été le premier resident evil, sur ma saturn, tout seul dans le noir, début collège. Redoutant d'ouvrir chaque porte, sursautant à chaque bruit, j'avais...

le 29 janv. 2017

24 j'aime

2

Resident Evil 7
Eurytos
5

Cette critique est 100% jump scare-free.

Approchez, approchez, Mesdames, Messieurs, entrez dans le manoir des horreurs, la maison des mille morts, perdu dans les territoires lointains des apostats sanguinaires ! Aurez-vous l’audace de vous...

le 26 janv. 2017

22 j'aime

19

Resident Evil 7
IrrelevantSnake
4

Un brouillon

Ce n'est pas la joie, pas du tout même. On a une première partie qui est intéressante, on arrive dans la maison, on découvre l'endroit, c'est un peu glauque et malsain, on commence à enquêter et à se...

le 27 janv. 2017

21 j'aime

4

Du même critique

Jeune & Jolie
JimmyJoubin
8

" J'ai eu envie de recommencer "

Présenté lors du dernier festival de Cannes en compétition, le nouveau film de François Ozon décide de traiter un sujet tabou, celui de la prostitution chez les jeunes. Par le personnage d'Isabelle,...

le 13 juin 2013

7 j'aime

Larguées
JimmyJoubin
7

Deux Camille valent mieux qu'une !

J’ai découvert la première grâce à Connasse. J’ai découvert la deuxième dans Les Gazelles. Immédiatement, ce fut le coup de foudre. Camille Cottin et Camille Chamoux sont aujourd’hui face à face dans...

le 17 avr. 2018

6 j'aime

1

Kidnap
JimmyJoubin
6

Faut pas la chercher

Les apparitions d’Halle Berry se font rare ces dernières années, c’est pourquoi c’est un réel plaisir de la revoir dans un nouveau film. Kidnap est l’un d’entre eux. Et qu’est-ce que je l’ai attendu...

le 30 juil. 2017

6 j'aime

1