Un vent frais d'horreur

Ayant commencé la franchise RE par l'excellent quatrième volet, j'ai par la suite été refroidi par les épisodes 5 et 6 qui, à défaut d'être de bons jeux d'horreur, sont au mieux de plaisants shooters à la 3ème personne.

RE 7 parvient à renouer avec les fondamentaux de l'horreur au travers d'une aventure en vue FPS beaucoup plus courte que ses prédécesseurs mais aux situations bien plus anxiogènes. Les munitions sont moins légion que dans les épisodes précédents et une stricte gestion de l'inventaire (limité) est nécessaire pour avancer.

Lors de certains passages du jeu, on se sent réellement confrontés à ce sentiment de vulnérabilité qui font le sel de ce genre vidéoludique (notamment pendant certains combats de boss, même s'ils ne sont malheureusement pas nombreux). Le réalisme graphique atteint par la franchise est également un plus indéniable.

Le scénario de série B tient la route, se voulant moins "inutilement complexifié" que certains de ses prédécesseurs. On découvre de nouveaux protagonistes, ce qui diversifie le casting traditionnel et récurrent de la série.
Les deux DLC "scénario" ajoutés à l'histoire principale sont sympathiques à parcourir et renouvellent le gameplay du jeu de base.

Alors que viennent de sortir les RE2 et RE3 Remaster permettant ainsi aux néophytes de découvrir le passé de la franchise, difficile de ne pas avoir le regard tourné vers RE8, avec bon espoir que l'horreur soit de nouveau au rendez-vous.